mardi 6 septembre 2011

Le projet du téléphérique de Tizi Ouzou

Projet: construction d'un téléphérique allant de Redjaouna (sommet du mont de Sidi Belloua) jusqu'à Kef Naâdja (Nouvelle-ville, en allant vers Bouhinoun).

État des lieux du projet: en cours. Étude finalisée en 2010. Début des travaux prévu pour fin 2011.

Première mention du projet: en 2007.

Carte du projet (réalisée à l'aide de Google Earth et des informations parues dans la presse quant aux stations de ce téléphérique) :





LE SUIVI DU PROJET



***Année 2011***

Tizi-Ouzou: L’information a été confirmée par le directeur des transports

Téléphérique : Début des travaux avant la fin de l’année en cours

Les travaux de réalisation du téléphérique de la ville des Genêts débuteront au plus tard au début du mois de décembre prochain, c’est ce que nous a indiqué le premier responsable du secteur des transports à Tizi-ouzou, M. Kamel Rezig

Le chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou est en phase de connaître de réels changements, surtout dans le secteur des transports.
En effet, le nouveau schéma directeur des transports conçu pour la ville de Tizi-ouzou a pour but de décongestionner la ville qui va bientôt se doter d’un nouvel équipement de transport, à savoir le téléphérique. Ce projet dont l’idée à vu le jour il y a de cela quelques années, va bientôt se concrétiser. C’est du moins ce qui est annoncé par le premier responsable des transports au niveau de la wilaya, M. Kamel Rezig.
Le nouveau plan de transport conçu pour la capitale du Djurdjura entre dans un cadre qui se veut une occasion de désencombrer les ruelles et autres artères de la ville afin de se les réapproprier. Ce même plan de circulation qui a, pour rappel, vu la création de plusieurs gares intermédiaires et de deux autres multimodales, à savoir celle de Oued Aïssi récemment mise en service ainsi que celle qui fait office de nouvelle gare routière de la ville de Tizi-ouzou, Kaf Naâdja, en l’occurrence.
Des actions de délocalisation qui ont fait couler beaucoup d’encre suite notamment à la contestation à laquelle ce plan de transport continue, à nos jours, de faire face. Le téléphérique est donc la prochaine étape à exécuter dans le cadre de ce schéma directeur des transports conçu pour la ville de Tizi-ouzou. Ainsi, le début des travaux de ce dernier, est programmé, pour le mois de novembre ou décembre prochains, tel qu’annoncé par le directeur des transports lui même. Ce dernier nous déclarera que " le projet de réalisation du téléphérique pour la ville de Tizi-ouzou devrait débuter au mois de novembre prochain ou, au plus tard, au début du mois de décembre ". Kamel Rezig ajoutera : " Deux groupements européens, de renommée mondiale, sont intéressés par la réalisation du projet ". M. Rezig ira jusqu’à assurer que la ville de Tizi-ouzou " aura son téléphérique à la mi-2013 ", prenant certainement en compte le délai de réalisation de ce projet estimé entre 15 et 18 mois. Ce nouveau moyen de transport, moderne et très pratique, desservira, selon le même responsable local des transports, des axes réputés pour observer une affluence bien particulière de la part des usagers. C’est ainsi que le schéma arrêté par les responsables, pour la réalisation de ce grand projet, donne lieu à un parcours aérien de sept (7) kilomètres, à vol d’oiseau, et comptera six stations fixes. Celles-ci seront au niveau de la Nouvelle-ville, l'Université Mouloud Mammeri, le stade du 1er-Novembre, la cité administrative, l'hôpital Belloua ainsi qu’au niveau du mausolée de Sidi Belloua. " La station principale de départ sera implantée, quant à elle au niveau de la nouvelle gare de transport multimodale sise à Kaf Naadja, dans la banlieue sud de Tizi-Ouzou, pour rallier au bout de 7 km de trajet, le siège de la Zaouïa de Sidi Belloua, sur les hauteurs du village Redjaouna ", explique M. Rezig, premier responsable du secteur des transports à Tizi-ouzou. " Nous attendons beaucoup de ce projet de téléphérique pour la ville de Tizi-ouzou qui est un énorme pas en avant dans le développement du secteur des transports dans la région ", ajoutera-il. Avec une capacité de 2 000 à 3 000 passagers par heure, ce nouvel appareillage devrait gagner sa côte et conquérir son public et acquérir, de ce fait, sa place parmi les autres équipements de transports déjà en place. 
T. Ch.
Source: La Dépêche de Kabylie daté du 10 août 2011


Bientôt un téléphérique pour la ville des Genêts

La ville de Tizi Ouzou aura bientôt son téléphérique. Les travaux de sa réalisation seront lancés durant le troisième trimestre de cette année. Conçue pour désengorger la ville des genêts, cette ligne aérienne, incluse dans le nouveau plan de transport (actualisé) de la wilaya, et dont les études techniques ont été finalisées, s’étendra, selon les précisions de Kamel Rezig, respensable des Transports à la Wilaya, sur un "linéaire de 7 km, parsemé de six stations  (arrêts et départs) prévues dans des sites sensibles du chef lieu de wilaya". La station de départ principale sera implantée à hauteur de la nouvelle station de transport multimodale de Kef Naadja, banlieue sud de Tizi-Ouzou,  pour rallier au bout de 7 km, le siège de la Zaouïa de Sidi Beloua, sur les hauteurs du village Redjaouna, a-t-on ajouté. 
Source: El Watan daté du 6 août 2011       


Tizi Ouzou aura son téléphérique 

Par YAHIA ARKAT

Il est préconisé la réalisation d’une télécabine et d’un téléphérique de la gare intermodale de Bouhinoun vers Redjaouna. Ce moyen de transport moderne desservira la Nouvelle-Ville, l’université Mouloud-Mammeri, le stade du 1er-Novembre, la cité administrative, l’hôpital Belloua, le mausolée de Sidi Belloua, avec une capacité de 2 000 à 3 000 passagers par heure.“Il faut parler de déportation de voyageurs et non plus de transport de voyageurs.” L’observation d’un élu faite à l’occasion de la journée d’étude sur le secteur des transports organisée par l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou résume, à elle seule, l’anarchie qui règne dans le secteur. Pour mesurer le recul enregistré en matière de développement des transports, l’intervenant a rappelé que la dernière étude qui visait à ouvrir le chef-lieu de wilaya sur trois lignes ferroviaires vers le sud (Boghni), l’est (Azazga) et le nord (Dellys) remonte à l’époque coloniale, précisément à 1916. “Le rail demeure le levier du développement”, a-t-il martelé. Répliquant au rapport présenté par le directeur des transports, le même élu a estimé qu’on ne peut pas noyer le développement dans des statistiques froides comme les nuits hivernales sur les hauteurs du Djurdjura. D’autres élus ont souligné également l’anarchie qui caractérise un secteur aussi stratégique pour le développement socioéconomique.C’est le cas d’un membre de l’APW qui a dénoncé l’arrêt du service à 17h par certains transporteurs laissant ainsi sur le carreau des milliers de travailleurs et d’étudiants en attente de rentrer chez eux. En l’absence de gares conformes, il sera difficile de vérifier le taux d’exploitation des horaires, justifie le directeur des transports. D’autres intervenants ont suggéré de mettre en place une connexion entre les transports maritime, terrestre et ferroviaire. La nécessité de doter la région d’un aéroport et l’absence de parkings dans la capitale du Djurdjura ont été également mises en évidence lors des débats qui ont suivi la présentation du rapport de la direction des transports. Celui-ci prévoit la décongestion de la ville de Tizi Ouzou par l’élaboration d’un nouveau schéma directeur des transports. Les actions retenues dans ce plan consistent en la réalisation d’une rocade nord qui sera reliée à la rocade sud, l’aménagement de la RN12 en axe autoroutier entre Tizi Ouzou et Azazga, la réalisation d’une gare routière à Oued Aïssi (gare de l’est), l’aménagement de trois gares intermédiaires, trois parkings à étages. Comme il est préconisé la réalisation d’une télécabine et d’un téléphérique de la gare intermodale de Bouhinoun vers Redjaouna. L’étude confiée au groupement Ttransub technirai/Eric a démarré en février 2009. Elle concernera un itinéraire de 6 km avec 6 stations. Ce moyen de transport moderne desservira la Nouvelle-Ville, l’université Mouloud-Mammeri, le stade du 1er-Novembre, la Cité administrative, l’hôpital Belloua, le mausolée de Sidi Belloua. Avec un temps de parcours de 18 minutes, il aura une capacité de 2 000 à 3 000 passagers par heure. Autre projet d’importance pour le secteur : le prolongement de la liaison ferroviaire d’Oued Aïssi vers Azazga via Tamda. Ce projet nécessitera un montant de quelque 150 millions de DA. En attendant que ce projet couché seulement sur du papier soit concrétisé, les usagers auront toujours à faire face à l’anarchie des transports publics. 
Source: Liberté du 24 mai 2011





***Année 2010***

L’étude du projet du téléphérique finalisée

Toutes les études nécessaires à l’exécution de ce projet confié à des Français et des Belges viennent d’être achevées et pourraient être présentées en conseil de l’exécutif ces jours-ci.

L’étude du projet de réalisation d’un moyen de transport par câbles au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou est fin prête, apprend-on de sources proches de la direction locale des transports. En effet, toutes les études nécessaires à l’exécution de ce projet confié à des Français et des Belges viennent d’être achevées et pourraient être présentées en conseil de l’exécutif ces jours-ci.

Ainsi, selon nos sources, deux modes de transport par câbles ont été retenus : le premier entre le mausolée de Redjaouna (Sidi Beloua) jusqu’à l’antenne du CHU Nedir-Mohamed où on préconise un téléphérique ; alors qu’entre la station localisée entre le Sanatorium et le terminus au niveau de la gare multimodale de Bouhinoune (ex-Kaf Naâdja) on a retenu des télécabines. Ce moyen de transport d’une capacité de

2 000 personnes par heure sur une distance d’un peu plus de 3 km à vol d’oiseau, qui reliera la nouvelle ville depuis le village Ihesnaoune jusqu’au mausolée de Sidi Beloua, en transitant par la nouvelle ville le centre-ville et la haute ville, aura six stations.

Une enveloppe de plus de 39 milliards de centimes a été dégagée pour les besoins de ce projet inscrit dans le cadre d’un nouveau plan de transport de la capitale du Djurdjura pour un délai de réalisation moyen de 18 mois. Le lancement des travaux de cette infrastructure de transport, qui pourrait solutionner certains problèmes auxquels est confronté le chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou et du coup permettre un certain désengorgement sans manquer de signaler d’autres bienfaits, notamment sur le plan d’évacuation des malades entre le siège du CHU Nedir-Mohamed et son antenne de Beloua, interviendra au plus tard en 2011 compte tenu de la durée de la procédure réglementaire pour l’attribution du marché. Ce dernier pourrait bien intéresser deux firmes connues pour leur savoir-faire dans ce domaine, l’une suisse et l’autre de autrichienne.
Source: Le Jour d'Algérie daté du 21 juillet 2010
 




***Année 2009***

Projet de téléphérique de Tizi-Ouzou

Le projet de réalisation du téléphérique de Tizi-Ouzou semble se concrétiser à grands pas. C’est, du moins, ce qui ressort de la réunion de travail tenue dimanche dernier au siège de la wilaya ou une présentations intégrale et définitive de la troisième étape du projet a été faite. Sous la présidence du directeur des transports, Kamel Rezzig, la séance a été consacrée essentiellement au décryptage de l’étude de faisabilité. De fait, et après avoir analysé les besoins et les caractéristiques de cette ligne de transport urbain, les experts ont, en majorité, recommandé les deux modes de “télécabine” et “téléphérique”.
Concernant le premier segment de la ligne, celui reliant Kaf-Naâdja à la Haute-Ville, les spécialistes ont préconisé l’utilisation d’une télécabine à fort débit, équipée de deux stations intermédiaires, l’une à la Nouvelle-Ville l’autre au stade du 1er-Novembre.
Pour ce qui est du deuxième segment, allant de la Haute-Ville vers l’hôpital Sidi-Belloua, il a été recommandé l’utilisation d’une télécabine en un seul trançon. Finalement, les débats sur le dernier trançon ont abouti à choisir l’option d’un téléphérique en mode va-et-vient : la charge prévisionnelle concernant ce segment étant jugée assez faible.
Cela dit, nous croyons savoir, auprès de sources très au fait du projet, que les travaux de réalisation ne sauront tarder.
Il ne reste qu’a débloquer l’enveloppe allouée. Le téléphérique de Tizi-Ouzou, un rêve il y a peu de temps encore, ne serait plus qu’une question de mois...
Source: La Dépêche de Kabylie


Mise à niveau du secteur des transports 
Des projets innovants à Tizi Ouzou

Depuis sa libéralisation et son ouverture au privé à partir des années 1990, le secteur des transports a connu un saut considérable qui n'est cependant pas exempt de nombreux manques.
Le manque de préparation, l'urgence et la précipitation dans la réforme de ce secteur stratégique, dictés sans doute par les exigences du moment, ont donné lieu à de nombreux dysfonctionnements qui font qu'aujourd'hui ce secteur, véritable levier de développement, est marqué par la quantité sans la qualité.
C'est pourquoi il est impératif à ce qu'une nouvelle dynamique soit mise en place et que les choses soient prises en main. La situation difficile dans laquelle s'est enlisé le pays durant ces dernières décennies a donné un sérieux coup à ce secteur, notamment le transport ferroviaire, ce qui a généré un repli considérable sur le transport terrestre qui, à son tour, a enregistré une demande sans cesse croissante.
De cette pression sur le transport routier sont nés d'autres problèmes qui ne sont pas des moindres. Citons, entre autres, le nombre effarant des accidents de la circulation ou ce qu'on appelle le «terrorisme routier», la dégradation du réseau routier et bien d'autres phénomènes négatifs qui ne sont que les résultats de la politique menée jusque-là. Un autre facteur est venu, ces toutes dernières années, donner le coup de grâce à ce secteur : l'incroyable multiplication du parc automobile.
Conscients de la gravité de la situation, les pouvoirs publics ont repensé le secteur et engagé des programmes qui ont donné une certaine priorité au transport ferroviaire, segment qui a eu la part du lion dans ces programmes. Bien qu'il soit extrêmement coûteux, il règle de nombreux problèmes dont celui lié à l'environnement. Il constitue, en effet, un véritable levier de développement et de désenclavement urbains. Tizi Ouzou est une région qui dispose de plusieurs atouts économiques. Bien qu'elle ait ses spécificités propres, ce constat semble avoir interpellé les autorités qui l'ont intégré dans les programmes de développement du secteur des transports.

Une nouvelle politique de gestion
Pour en savoir plus, nous avons approché le directeur de wilaya des transports, Kamel Rezig, qui a bien voulu nous éclairer sur les différents projets engagés et ceux à venir. D'emblée, il précisera que «le transport est une science» et ajoutera que «lorsqu'on parle des transports, il ne s'agit pas de la gestion d'un taxi ou d'un fourgon. On a réduit la définition à sa simple expression alors qu'il est un levier de développement économique».
Arrivé en décembre 2006 à Tizi Ouzou, M. Rezig a hérité d'une situation qui nécessite une profonde réforme. D'où la mise en place d'un plan d'action annuel pour améliorer les performances du secteur. A ce propos, citons d'abord la reprise des travaux du rail Tizi Ouzou - Oued Aïssi qui avancent considérablement. Le projet en question sera réceptionné d'ici à la fin de l'année en cours. Dans cette perspective, la gare ferroviaire a été transformée en gare multimodale qui va englober le rail, le routier et le téléphérique. L'enveloppe financière globale allouée à ce projet est de l'ordre de 13 milliards de dinars pour un tronçon long de 14 km, allant de Tizi-ville à Oued Aïssi via Kaf Naâdja avec une halte universitaire à Rehahlia.
Cette ligne disposera d'une plateforme logistique (parc) d'une contenance de 20 000 conteneurs. Dans ce prolongement, le directeur des transports nous informera que sa direction a inscrit une opération de modernisation de la voie ferrée Thénia - Tizi Ouzou et le projet a été confié depuis janvier dernier à un groupement d'entreprises algéro-turco-espagnols sur une distance de 50 km. La partie algérienne est représentée par l'ETRHB.
A l'heure actuelle, ce groupement procède à l'installation des chantiers. Cette liaison qui sera achevée dans un délai de trente mois permettra de joindre la capitale en 1heure et 15 minutes avec des arrêts dans sept gares.
Un autre projet tout aussi important est en cours. Il s'agit du lancement d'une étude pour le prolongement de liaison jusqu'à Azazga en passant par Tamda et ce, à l'horizon 2012.
Pour le moment, comme nous l'a appris M. Rezig, l'heure est à la sécurisation de la voie existante en attendant la réception de la nouvelle voie. Dans l'intervalle, c'est l'ancien tracé qui sera utilisé même à vitesse réduite car il s'agit à tout prix de relancer les liaisons ferroviaires. D'ailleurs, nous croyons savoir que le problème qui se pose au niveau de la localité de Draâ Ben Khedda où un marché est érigé sur la voie ferrée sera réglé dans les tout prochains jours par la délocalisation.
Le tracé Tizi Ouzou - Oued Aïssi est d'une importance capitale pour la région. Il permettra non seulement d'atténuer la pression sur la route mais surtout de relancer la zone industrielle de Oued Aïssi, notamment par le transport de carburants. Il est aussi question de mettre en service un train universitaire vers Tamda où se construit un géant pôle universitaire.

Une entreprise publique de transport des voyageurs
 Venir à bout de l'anarchie qui caractérise le transport urbain est comparable à l'accomplissement de l'un des douze travaux d'Hercule. Les petits fourgons, dont un grand nombre sont des clandestins, sèment l'anarchie totale dans les villes car bon nombre d'entre eux ne respectent même pas les itinéraires.
Dans la perspective de réguler cette activité, la direction des transports de la wilaya fournit depuis quelques semaines une prestation de transport de masse, à l'instar de treize autres villes du pays, en lançant une entreprise (Epic) forte d'une flotte composée de trente bus. Chaque équipement (bus) a coûté 35 millions de dinars.
«Cette prestation a été étudiée par deux bureaux, un bureau d'études algérien et un autre belge, et elle a été approuvée par l'APC», a indiqué M. Rezig. Elle est composée de six lignes et d'un service public avéré de 6h à 19 h assuré par un personnel formé et testé avec un équipement uniforme obligatoire.
Le service est assuré tous les jours y compris les week-ends et les jours fériés. Ce nouveau mode de transport de masse permettra de gagner en matière de prestation, de sécurité, de régularité ainsi que de varier l'espace. Cette même entreprise aura à assurer un ramassage à partir des stations intermédiaires, entre autres, celles de la région nord comme Tigzirt, Béni Douala et Oued Fali. Avec l'ouverture de ces stations qui interviendra prochainement, il est question d'instaurer un système de rotation horaire pour tout opérateur et ainsi éviter la stagnation des véhicules.
Mais, d'ores et déjà, tout le monde se pose la question sur les incidences de coût qui interviendront avec l'ouverture de ces stations intermédiaires implantées loin de la ville. Questionné à ce propos, le directeur des transports a indiqué que des solutions existent. Il y aura soit des compensations qui seront prises en charge par la collectivité ou la mise en place d'abonnements forfaitaires en ciblant les passagers.
En plus des stations intermédiaires, Tizi Ouzou sera dotée de trois parkings à étages : un à proximité du boulevard Stiti et les deux autres à proximité du stade du 1er Novembre et à la sortie est. Au sujet des petits fourgons, notre interlocuteur dira qu'ils sont là et qu'ils restent. Seulement, la direction va remettre de l'ordre en reprenant les stations, les itinéraires et les prestations.

Tizi Ouzou aura son téléphérique
Dans la panoplie de projets engagés, citons aussi celui du transport par câble (téléphérique).
Pour le cas de cette wilaya dont le projet a été confié à un groupement d'entreprises Transub-techno-rail (Algérie), Transub-Belgique (Belgique) et Eric (France), il s'agit d'un transport urbain par câble. Le groupement en question a en charge l'étude de la faisabilité technique qui va se terminer par un dossier d'exécution.
Ayant été lancée le 4 février dernier, cette étude sera achevée dans un délai de huit mois. Jusqu'à aujourd’hui, le projet est toujours dans sa première phase. Le tracé ira de la gare de Kaf Naâdja, avec des stations intermédiaires à la Nouvelle ville, au stade, au siège de la wilaya, à l'hôpital Belloua et la station d'arrivée au mausolée de Sidi Belloua. Le choix du tracé est fondé sur le couloir le plus facile tout en tenant compte de l'important flux de déplacement.
La gare de Kaf Naâdja est conçue pour recevoir 60 000 voyageurs/jour alors que la Nouvelle ville abrite 55% de la population de Tizi Ouzou.Ainsi donc, ces stations seront construites en fonction de raisons objectives. Le coût global de ce projet est de 30 milliards de dinars et un délai de réalisation de 10 à 13 mois. Long de 6 km, ce téléphérique sera classé deuxième à l'échelle nationale après celui de Chréa.
Une fois réalisé, il contribuera à coup sûr à désengorger la ville de Tizi Ouzou d'autant que le groupement de bureaux d'études estime que le téléphérique transportera en moyenne 2000 voyageurs/ heure avec une fréquence entre un déplacement et un autre de l'ordre de trois secondes.
On prévoit sa mise en exploitation vers la fin 2010. Signalons aussi que la direction des transports de la wilaya lancera bientôt les travaux de réalisation d'un nouveau siège (R+5) à proximité de l'ex-marché de gros.
Pour sa part et en commentant l'ensemble de ces projets, M. Rezig, tout en promettant de déployer toutes ses forces pour que ces projets soient réalisés à terme, a estimé que «la wilaya de Tizi Ouzou et ses citoyens doivent retrouver le chemin du développement». Il ajoutera dans le même sillage que «cela n'est réalisable qu'avec la quiétude, le calme et la sérénité». Ceci en précisant également que l'Etat n'a ménagé aucun effort pour mobiliser les moyens financiers et humains pour développer cette région.
Source: Le Temps d'Algérie daté du 17 avril 2009




Amar Tou à Tizi-Ouzou pour faire activer les projets de transport qui avancent à reculons

Attendu en décembre dernier, selon un cadre responsable du chantier d’extension de la voie ferrée, le ministre des Transports, Amar Tou, a effectué, hier, une brève visite d’inspection à Tizi-Ouzou.
Une visite pour faire activer les travaux de l’extension, sur 14 km, de la voie ferrée Tizi-Ouzou/Oued Aïssi, de modernisation et d’électrification, sur 64 km, de la voie ferrée Thenia/Tizi Ouzou-Oued Aïssi, la mise en service de l’Entreprise de transport urbain du chef-lieu de wilaya et le lancement des études du téléphérique destiné à désengorger et dépolluer la capitale du Djurdjura où la circulation automobile est devenue problématique depuis des années, en dépit de la livraison de la rocade Sud et des trois trémies au centre-ville. La livraison de l’extension de la voie ferrée Tizi-Ouzou/Oued Aïssi, annoncée pour la énième fois pour décembre de l’année dernière, est, une nouvelle fois, remise à plus tard ça sera officiellement fin mai de l’année en cours, mais officieusement vers septembre 2009, d’après une source qui suit le projet de très près. Il reste, en effet, à surmonter deux oppositions et à dévier une petite conduite de gaz flexible, donc facile à réaliser, ainsi qu’une conduite d’alimentation en eau potable. En plus de ces obstacles qui bloquent un tronçon d’un kilomètre entre l’axe routier menant à Beni Douala et le village de Abid Camllal, il y a du travail à accomplir pour finir la gare intermodale de Kaf Nadja, la halte au niveau du campus universitaire de Oued-Aïssi, le port sec ou le quai sous-douane de 800 m2 à Oued Aïssi, la gare du terminus au niveau de la zone industrielle et surtout une autre gare intermodale sur l’axe de Béni- Douala, dont les travaux de terrassement ne sont pas encore achevés. Quant à l’extension vers Tammda et Azazga, elle est au stade de l’étude. Toujours est-il que même si l’extension en cours est achevée dans les nouveaux délais avancés, le train ne sifflera pas de sitôt à Tizi- Ouzou, puisque la modernisation et l’électrification de la voie de Thenia/Tizi-Ouzou ne seront terminées que dans 30 à 48 mois suivant les délais avancés par différentes sources. Ce dernier projet de plus 41 milliards de dinars s’étend sur 64 km, il comporte 9 gares, 38 ouvrages dont 9 viaducs et 2 tunnels. On y attend 10 000 à 15 000 voyageurs par jour et il reliera Thenia à Tizi- Ouzou en 30 mn avec une vitesse de 160 km/h. Il sera dès lors possible aux usagers du transport ferroviaire de rejoindre Tizi-Ouzou à partir d’Alger en une heure 10 mn, mais il faudra attendre 4 ans, soit presque la durée du prochain mandat présidentiel. D’ailleurs, le téléphérique des 6 stations, Kaf Nadja/Zaouïa de Sidi Beloua via nouvelle-ville, le stade du 1er Novembre, le CEM Babouche, hôpital Belloua, s’inscrit dans la même mandature, puisqu’il faut 8 mois d’étude et plus de 2 ans de travaux de réalisation pour, si tout va bien, le mener à son terme. En attendant, le ministre qui ignore les empiétements intervenus sur l’ancienne ligne de chemin de fer Thenia/Tizi-Ouzou, propose de remettre celle-ci en service pour permettre au train de parvenir à Tizi-Ouzou. On a présenté au ministre, la révision du PDAU augmentant le périmètre urbain du chef-lieu de wilaya de 700 ha répartis sur 2 sites, 350 ha de la ville nouvelle à Oued Falli et 350 autres hectares du pôle d’excellence à côté du nouveau stade de 50 000 spectateurs où l’on prévoit également l’implantation d’un nouveau CHU. Ce qui semble motiver et justifier cette visite, parmi tout ce qui précède, hormis bien sûr la nécessité de prendre part à la campagne électorale de la présidentielle, c’est la mise en service de l’Entreprise de transport urbain de Tizi-Ouzou qui exploitera 30 véhicules du type A100 de 100 places dont 25 disponibles sur place et 6 lignes à travers le tissus urbain et périurbain. C’est la 14e entreprise du genre au niveau national, a dit le ministre, en évoquant son programme dans ce domaine. L’entreprise de Tizi-Ouzou qui est installée provisoirement au niveau des ex-locaux de la défunte Edipal succédant, elle-même, à l’ex-Onaco, emploie 120 agents et compte s’installer définitivement à la base Eniem de Oued Aïssi actuellement occupée par des sinistrés. Trois lignes sur six ont été mises en service hier au moment où le ministre inspectait les locaux. Campagne électorale oblige, le ministre a profité de sa visite pour décliner un ambitieux programme de lignes ferroviaires à réaliser au cours du programme quinquennal 2010/2014.
B. T. 
Source: Le Soir d'Algérie daté du 12 mars 2009


Téléphérique de Redjaouna
Un moyen de transport qui sied le mieux

Pour la partie hôpital Belloua vers Redjaouna c’est le système de transport par téléphérique qui sied le mieux vu l’affluence des voyageurs, à savoir 300 personnes/jour.
La première phase de l’étude du téléphérique de Redjaouna a été présentée hier en conseil de wilaya par les trois bureaux d’études (algérien, français et belge) choisis pour cet important projet. Dans son intervention, le wali a rappellé que dans le cadre de l’amélioration du transport au niveau de la vile de Tizi Ouzou qui étouffe sous l’affluence des habitants des 67 commune de la wilaya, plusieurs opérations ont été inscrites dont la réalisation de la gare, la voie ferrée Tizi Ouzou- Oued Aissi et le transport urbain par câble. Selon le groupement des bureaux d’études, si pour la partie hôpital Belloua vers Redjaouna c’est le système de transport par téléphérique qui sied le mieux vu l’affluence des voyageurs, à savoir 300 personnes/ jour, et les conditions météorologique, pour la partie kef Naadja-hôpital Belloua, le système à installer n’est pas encore arrêté. Les BET auront à choisir entre le télécabine débrayable ou le funiculaire. Pour ce qui est du tracé, sur 04 versions, il a été décidé de retenir celle jugée plus complète et qui consiste en un point de départ à Kef Naadja, des stations respectivement à la nouvelle ville, le stade premier Novembre, la haute ville, l’hôpital Belloua et enfin un point d’arrivée au niveau du mausolée de Sidi Belloua à Redjaouna. Selon les experts, le flux prévisionnel des voyageurs est de 3.000 personnes/heure soit un flux global de 24.000 voyageurs/jour. Le délai de réalisation de l’étude est de 08 mois. Pour éviter du retard dans la réalisation du projet par des contraintes (conduite d’AEP non déplacé, nature juridique du terrain…), le wali a procédé à l’installation d’un comité d’assistance qui a pour mission d’assister les trois BET dans leur travail. Ce comité est composé de l’ensemble des services techniques de la wilaya et de l’APC. Sa coordination sera assurée par la direction des transports.
Z. H.
Source: Le Midi Libre daté du 04 mars 2009



Tizi Ouzou: Le téléphérique arrive
par Naît Ali H.
Le projet de réalisation d'un moyen de transport par câbles à Tizi Ouzou ville commence à prendre forme sur le terrain avec le lancement effectif des études de faisabilité depuis plusieurs semaines et dont une première esquisse vient d'être présentée avant-hier en conseil de wilaya restreint. En effet, les bureaux d'études Transurb Technirail (Belgique) et E.R.I.C (France) ont exposé cette première phase qui consistait en la reconnaissance des sites devant abriter les stations et les haltes ou encore les traverser par voie aérienne. Cette approche préliminaire a permis de dégager les grandes lignes de ce projet à savoir le nombre de haltes depuis la gare mixte (ferroviaire et terrestre) en phase d'achèvement au sud de la ville, Kaf Naadja en passant par le centre et l'ancienne ville puis le Sanatorium de Redjaouna jusqu'au mausolée de Sidi Belloua. La halte du centre ville qui a fait plus objet de débat entre les experts et les présents à cette présentation du projet. L'option d'implanter cette halte au niveau du stade du 1er novembre non loin du CHU semble l'option à retenir de par son utilité point de vue médicale (possibilité d'utiliser ce moyen de transport pour les évacuations d'urgence depuis ou vers les deux unités du CHU). Les bureaux d'études ont aussi développé les différentes techniques pouvant être utilisées pour aboutir à cette liaison aérienne à savoir le téléphérique, le funiculaire et les télécabines. Ce dernier moyen semble, selon l'avis des experts, le mieux indiqué eu égard à l'objectif de transport urbain assigné à ce projet qui cadre avec la nouvelle politique dans ce secteur, selon le directeur des transports de la wilaya, M.Kamel Rezig. Alors que le wali M.Mazouz a exorté ses services techniques d'accompagner ces deux bureaux d'études tout au long de leur travail durant les 08 mois afin de lever toutes les éventuelles contraintes qui pourraient surgir.
Source: Le Quotidien d'Oran daté du 4 mars 2009 





***Année 2008***

Tizi-Ouzou :
Les premiers pas du téléphérique

Le bureau d'étude franco-algérien chargé de l'étude de faisabilité d'un téléphérique dans la ville de Tizi-Ouzou entamera son travail cette semaine, a-t-on appris de sources proches de la direction locale des transports. En effet, cette étude déterminera le tracé de cette liaison téléphérique entre la nouvelle ville et les monts de Sidi Beloua (Redjaouna), sur une distance de 3 km à vol d'oiseau.

Le téléphérique aura en moins trois haltes: la première au niveau de la haute ville de Tizi-Ouzou, la seconde à l'antenne du CHU de Tizi-Ouzou (sanatorium) et la dernière à hauteur du mausolée de Sidi Beloua. La durée estimative de réalisation de ce projet est de 12 mois, avec une capacité quotidienne de 2.000 voyageurs.
Source: Le Quotidien d'Oran daté du 17 décembre 2008 



L'étude du téléphérique bientôt attribuée

Deux entreprises ont soumissionné pour l'appel d'offres lancé pour l'étude de faisabilité d'un téléphérique de Kaf Naadja jusqu'à Redjouana, dans la ville de Tizi Ouzou, apprend-on. Il s'agit des entreprises française Graventa et algéro-française Transub. L'attribution de ce marché interviendra ces jours selon une source proche de la direction des transports de la wilaya. Cette liaison s'étalera sur 2 km à vol d'oiseau, et aura une gare au niveau de la station multimodale de ligne ferroviaire Tizi Ouzou/Oued Aissi à hauteur de Kaf Ennâdja de la nouvelle ville. Le téléphérique survolera Tizi jusqu'à la haute ville avec trois haltes à savoir l'ancienne ville, le Sanatorium et le mausolée du Saint Sidi-Belloua. La capacité quotidienne est de 2.000 voyageurs avec un délai de réalisation ne dépassant pas les 12 mois.
Source: Le Quotidien d'Oran daté du 23 octobre 2008

 


L’option de lier les monts de Redjaouna à la ville de Tizi Ouzou par voie de téléphérique ou funiculaire (chemin de fer à crémaillère) est envisagée par la direction locale des transports, avons-nous appris de sources proches de cette dernière.

En effet, en plus de l’étude pour la premier moyen de transport lancée par l’Anesrif qui est confiée à un bureau d’études suisse, une autre boîte du même pays planche sur une autre option pour cette liaison, à savoir par le chemin de fer à crémaillère ou funiculaire dont une étude sommaire a été présentée récemment lors d’une rencontre à Alger. Les budgets estimatifs des deux études, selon nos sources, ont un écart qui s’élève respectivement à plus de 14,5 millions d’euros et 16 millions d’euros mais à la différence la durée pour l’amortissement est de 30 ans pour le téléphérique et de 55 ans pour le funiculaire.

Mais à en croire nos sources l’option d’un téléphérique ce précise alors que l’autre mode de liaison par chemin de fer par crémaillère pourrait être retenue pour l’extension Tamda Azazga dont la demande d’inscription vient d’être accordée par le ministère de tutelle.

Et si le projet de téléphérique sera retenu, sa réception est prévue pour 2009 pour transporter 2000 voyageurs par jour et dont la gare de départ sera implantée à Kaf Naadja ou une gare multimodale de la voie ferré Tizi Ouzou Oued Aissi est en achèvement sur une distance de 2km à vol d’oiseau.

Par Hamid M.
Source: Le Jour d'Algérie daté du 09 octobre 2008 




Le secteur des transports à Tizi-Ouzou en pleine mutation

A Tizi-Ouzou, ce secteur vit, à l’image des autres activités névralgiques, en mutation palpable, qui s’effectue, graduellement, certes en amont et en aval. Après de longues années de léthargie, le transport à Tizi-Ouzou semble comme renaître. Une nouvelle ère est d’ores et déjà amorcée. Depuis janvier 2007, une équipe rajeunie et compétente a pris les commandes du secteur et s’est donné comme mission de revoir la stratégie d’action de la Direction des transports. De fait, une politique de “redéploiement” a été mise sur pied pour entamer des chantiers de grande envergure.

Cette politique, qui consiste prioritairement à stopper la dégradation puis à élaborer un schéma directeur à court et moyen termes, s’est vite concrétisée. La deuxième priorité de la nouvelle équipe est axée sur le chef-lieu de wilaya, et notamment le centre-ville, où se fait la quasi-totalité de ce que les spécialistes appellent les “déplacements obligatoires” (administrations, banques, écoles,...etc). La direction a donc réfléchi à développer le secteur urbain d’une manière étudiée et efficace. A commencer par assainir ses propres services, et ce, en axant le gros du travail sur des instruments de gestion plus modernes, plus adéquats. Pour exemple, une cellule de suivi de projets-une structure qui n’a jamais existé à Tizi-Ouzou ! -a été instaurée pour marquer la nouvelle ère du secteur. Côté pratique, les efforts de la nouvelle équipe ont abouti à quatre énormes projets. Il s’agit de la finalisation de la ligne de chemin de fer reliant Tizi à Oued Aïssi, la réalisation d’une gigantesque gare multi-modale, la mise en place d’une entreprise de transport urbain ainsi que le téléphérique.

Le train Tizi - Oued Aïssi opérationnel avant la fin de l’année en cours


égaré dans les tiroirs de l’administration publique depuis près de 15 ans, le fameux projet de rail reliant Tizi-Ouzou à Oued Aïssi sera, finalement, réceptionné avant la fin de l’année en cours. Actuellement, les travaux sont à 68% d’avancement et le chantier fonctionne à plein régime depuis plusieurs mois déjà. Mieux, le directeur des transports, M. Rezzig, annonce même qu’une perspective de prolongement de cette même ligne jusqu’à Tamda est très envisageable, voire nécessaire. L’idée a été lancée pour anticiper la gestion des flux des étudiants du futur pôle universitaire. Si ce projet voit le jour, il constituera un “train de banlieue universitaire” reliant les deux localités de Tamda et Tadmaït sur presque 34 km...

Dans la même optique, la future gare de Tizi-Ouzou, bâtie à Kaf Ennaâdja, près de la Nouvelle-Ville, sera également réceptionnée en décembre prochain. Elle sera, à la fois, ferroviaire et routière et elle sera dotée d’un téléphérique. Sa capacité d’accueil sera de l’ordre de 120 000 voyageurs/jour et 80 000 tonnes de marchandises par jour. Tout cela assorti d’une modernisation et électrification de la ligne Thénia- Tizi-Ouzou. D’après M. Rezzig, les travaux débuteront avant la rentrée. La durée du projet est de 30 mois. Une fois la nouvelle ligne opérationnelle, le voyageur pourra faire le trajet Tizi- Alger en ...1h10mn.

Un téléphérique pour relier Tizi-Ouzou à Rédjaouna


Toujours dans le chapitre des réalisations, la ville de Tizi-Ouzou sera dotée, d’ici quelques mois, de cinq gares intermédiaires qui auront à charge de cueillir les voyageurs des 66 communes de la wilaya depuis la périphérie. De fait, les fourgons de transport de voyageurs n’auront plus accès à la ville. Ils se contenteront de déposer leur clients dans les futures gares de Boukhalfa, Bouhinoun, Oued Falli, carrefour Béni-Douala et carrefour Chaâbane. Une entreprise de transports urbains, très semblable à l’ETUSA d’Alger, se chargera par la suite d’acheminer les voyageurs vers la ville. Du coup, celle-ci sera nettement plus aérée car un énorme flux de véhicules sera stoppé à l’entrée. La Direction des transports a déjà acquis 25 bus de marque Vanhool d’une capacité de 100 voyageurs chacun. En attendant l’arrivée de cinq autres bus similaires pour compléter la flotte, les autorités ont déjà élaboré le circuit de l’entreprise, avec l’accord de l’APC. Un circuit qui s’effectuera sur six lignes avec une billetterie électronique. Pas moins de 28 000 voyageurs seront pris en charge chaque jour. Pour finir, la Direction des transports a également inscrit un projet de téléphérique pour la ville des Genêts. Ce nouvel ouvrage, qui sera réalisé pour renforcer le transport urbain à Tizi, disposera de quatre stations: Kaf Ennâadja, la Haute-Ville, le Sanatorium puis le village de Redjaouna. L’étude de faisabilité est en cours d’évaluation. Le bureau d’études sera désigné dans quelques jours. Tizi aura son téléphérique dans quelques mois.
Source:  La Dépêche de Kabylie (juillet 2008)


Le téléphérique de la ville des Genêts fonctionnel avant fin 2009

Certains ont parlé de tramway, d’autres ont évoqué de nouvelles trémies, mais rares sont ceux qui ont misé sur le téléphérique. Pourtant c’est du concret ! Pour désengorger la ville de Tizi-Ouzou, la Direction des transports à conçu un projet très ambitieux de lignes téléphériques qui verra incessamment le jour. Il s’étalera sur 2 km à vol d’oiseau, et aura une gare au niveau de la station nodale de Kaf Ennâdja. Le téléphérique survolera, Tizi jusqu’à la haute-ville, des stations arrêts, seront construites au niveau du sanatorium et du mausolée de Sidi Belloua. Cette nouvelle infrastructure aura une capacité de 2 000 voyageurs par jour. L’appel d’offres pour l’étude de faisabilité a d’ores et déjà été lancé. On murmure qu’une entreprise suisse, intéressée par le projet a dépêché une équipe de techniciens sur place. Si toutes les démarches administratives s’effectuent sans encombres, Tizi-Ouzou aura son téléphérique avant la fin 2009.
Ahmed B
Source: La Dépeche de Kabylie - Mars 2008


***Année 2007***


Transport par câbles : Les téléphériques font peau neuve



Écrit par Abdelkrim Amrani

La télécabine de Blida-Chréa est la plus importante au monde.

Les quatre téléphériques de la capitale sont pris en charge par l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) maître de l’ouvrage, pour une rénovation technologique complète top niveau, des installations, surtout électriques, mais aussi pour une essentielle et impérative mise à niveau au vu de l’ancienneté avérée de ce type de transport urbain qui cumule 24 ans d’âge en moyenne pour les plus récents.
Le plus important et le plus ancien, celui reliant le quartier algérois de Sidi M’hamed (cimetière de Belouizdad, ex- Belcourt) à El Madania qui déplace 3500 à 4000 passagers/jour, a été construit en 1956 et rénové en 1984. La liaison par ce mode de transport reliant Bologhine (ouest d’Alger) à la basilique de Notre-Dame d’Afrique fut réalisée en 1984 (4000 à 5000 passagers/jour) et non rénové depuis. Vinrent ensuite les constructions de deux autres téléphériques, à savoir celui assurant la jonction Makam Echahid-Jardin d’Essais (Annassers) construit en 1986 et celui reliant Oued Kniss (Les Fusillés) au Palais de la culture, réalisé en 1987. La sécurité commande le remplacement des automates actuels de 1re génération par d’autres plus récents de 4e et même de 5e générations.
Par ailleurs, a précisé à L’Expression Larbi Boumeddine, directeur de l’unité Etusa des transports par câbles, des appels d’offres ont été lancés pour la construction de trois autres téléphériques dans la capitale afin de relier pour l’un, la place du 1er Mai à El Mouradia, l’autre Tafourah à El Biar (Balcon St Raphaël) via El Aurassi (Tagarins) et le dernier, Bab El Oued-Notre-Dame d’Afrique. Ces réalisations viendront à point nommé pour décongestionner le centre de la capitale.

5500 à 6000 personnes transportées

 

Ce mode de transport, selon les experts, est le «moyen le plus sûr après l’avion» et véhicule quotidiennement 5 500 à 6 000 personnes, toutes destinations confondues. Il rend des services indéniables aux usagers qui habitent les hauteurs d’Alger à l’accès difficile et forcément non ou mal desservies par les transports collectifs. Pour rappel, en avril 2006, un contrat d’un montant de près de 10 millions d’euros (9,6) ou 25 millions de dinars et portant sur un vaste programme de modernisation a été signé. Ce contrat, qui concerne dans un premier temps les quatre téléphériques d’Alger, a été passé entre l’entreprise française Pomagalski et l’EMA (Entreprise du métro d’Alger) pour assurer les travaux de rénovation, de maintenance et de mise à niveau technologique des quatre téléphériques existants et dont elle est le réalisateur. Cette action de rénovation concernera aussi bien les téléphériques que les escaliers mécaniques, comme ceux de Laperrine, sis entre les avenues Mohammed V et Claude-Debussy, lesquels bien qu’en «bon état» actuellement, car rénovés déjà en 1984, nécessitent, néanmoins, un contrôle. Ces escaliers datent des années 50. Leader dans le domaine des transports urbains, Pomagalsky opère dans quelque 60 pays dans le monde comme en Colombie où elle a construit le fameux téléphérique de Medellin. Ce travail de rénovation, de mise à niveau et de construction, financé par l’Etat, dans le cadre de la relance économique (Prse 2005/2009) initiée par le président Abdelaziz Bouteflika, consiste, notamment à remplacer par du matériel neuf, l’ensemble des cabines et chariots rénovés déjà entre 1982 et 1987 et devenus désuets aujourd’hui. Les wilayas de Blida et d’Annaba desservies par des télécabines, et non des téléphériques, verront également leurs infrastructures rénovées et remises à niveau. Ainsi, les 134 télécabines de 8 places chacune, construites en 1987 et reliant Blida à Chréa via la station intermédiaire de Ben Ali, se trouvent à l’arrêt depuis 1994 à la suite d’un sabotage terroriste. Avec ses 8000 mètres de ligne, celle-ci se trouve être l’une des plus longues au monde dans les transports par câbles, a affirmé Boumeddine. Cette ligne assure le transport sans rupture de charge ni arrêt complet dans les zones d’embarquement et de débarquement où la vitesse est réduite à 0,27 mètre/seconde (contre 6 m/s en marche) pour permettre aux usagers de l’emprunter aisément et sans risque. Il faut dire que contrairement à la télécabine, le téléphérique, qui est porté par un câble porteur et tracteur effectue un trajet discontinu et s’arrête pour embarquer et débarquer des usagers. L’autre ligne de télécabine existante relie Annaba à Seraïdi sur les hauteurs de l’Edough sur 4000 mètres de ligne avec 74 cabines de 8 places chacune. Deux autres projets de transport par câbles, dont l’étude est terminée et le démarrage de leur réalisation incessant, sont la jonction Place du 1er Mai (marché Ali Mellah) et El Madania (Golf) et Oued Koriche et Bouzaréah (village Céleste via le Beau Fraisier). Economiquement parlant, il est intéressant de savoir qu’une télécabine dépense entre 3 et 4 fois moins qu’un tramway pour transporter un passager. Ces caractéristiques techniques font des transports par câbles un outil très intéressant dans le cadre de la restructuration des moyens de transport urbains, notamment le développement du transport par câbles, dans des zones où le relief est accidenté.

Dans la capitale de l’Est, un des projets consiste à prolonger la station de tramway en utilisant un système de téléportée pour traverser le célèbre canyon, immortalisé par le Pont suspendu, vers la gare ferroviaire. Cette variante de transport est un système qui se situe entre le téléphérique et la télécabine. L’autre ouvrage, toujours dans cette même métropole de l’est du pays, concerne la liaison entre la Place Tatache, le parking de l’hôpital et la cité Emir-Abdelkader. Quant à la possibilité d’installer des funiculaires en Algérie dans les zones montagneuses, elle est sérieusement envisagée. La technologie dans ce domaine a atteint, en effet, des niveaux insoupçonnables, comme ceux existant en France ou aux Etats-Unis, appelés «Jumbo» qui peuvent transporter jusqu’à 160 personnes à la fois. Ce mode de transport «propre et de proximité» devra également permettre de mieux «respirer» tout en maîtrisant le flux des déplacements vers les quartiers. La capitale, dont le trafic automobile ne cesse d’augmenter, causant des dégâts énormes à l’environnement et rendant les déplacements aléatoires à plusieurs titres, bénéficiera au mieux de ces transports.

Correspondances directes avec le métro et bus

 

Les stations de départ de ces futures liaisons seront limitrophes à des stations de métro, souligne Boumeddine qui insiste sur le choix «stratégique», et combien «bénéfique» de ces stations qui permettront des correspondances faciles et rapides par métro vers et à partir de nombreux points de la capitale et autres gares ferroviaires ou urbaines modales. Il y a lieu de signaler que la capitale n’est pas la seule ville qui bénéficiera de projets de transport par téléaérien. En effet, deux projets de «téléportées» sont programmés aussi à Skikda et un autre à Tizi Ouzou. Les études de réalisation sont en cours pour une réception, «en principe», a souligné Boumeddine, «clés en main». A Oran, les premiers essais techniques du téléphérique reliant les hauteurs du Murdjadjo, ont été effectués fin janvier 2007. Ce mode de transport va prendre en charge une grande partie des usagers des Planteurs ainsi que les visiteurs de ce lieu touristique qui va ainsi jouer un rôle en matière de promotion touristique local. Les travaux de réhabilitation du téléphérique d’Oran ont été achevés. Au total, 35 cabines récupérées ont été réhabilitées et sont opérationnelles. En outre, une vingtaine de cabines neuves ont été commandées auprès de la firme suisse Van Roll Isola et devraient incessamment arriver à Oran. Le téléphérique oranais, qui devait, en fait, être livré en décembre 2005, aura coûté plus de 25 milliards, dont 20 pour la réhabilitation du matériel et des stations et 5 pour l’achat de cabines. Par ailleurs, les premiers essais sur le téléphérique d’Oran ont été effectués et l’opération de simulation s’est déroulée dans de bonnes conditions avec les premières cabines qui ont sillonné le ciel du quartier des Planteurs. La direction des transports par câbles, unité affiliée à l’Etusa, est active depuis 1988 et emploie environ 150 travailleurs. Son service d’entretien et de maintenance, lequel occupe à lui seul 30 personnes, est assisté par ordinateur depuis 2003. 
Source : L'Expression daté 25-02-2007 .


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