mardi 6 septembre 2011

Le projet du tramway de Béjaïa (Bgayet)

Projet: réalisation d'une ligne de tramway à Béjaïa.
Etat des lieux du projet: encore à l'étude.
Première mention du projet: en 2006.



LE SUIVI DU PROJET



***2011***

L’EMA relance la réalisation de ses neuf projets de tramway : Les bureaux d’études retenus en octobre prochain

Les entreprises et bureaux d’études spécialisés, chargés de préparer l’étude de faisabilité pour les projets de tramways au profit des villes de Biskra, Alger ouest, Bechar, Tlemcen, Blida, Skikda, Béjaïa, Djelfa, seront connus en octobre prochain.
L’Entreprise du Métro d’Alger, sous la tutelle du ministère des Transports, en charge de ce programme, a lancé en juillet dernier un appel à candidatures dans ce sens. Ce sont en tout  neuf projets de tramway en phase d’étude sur les quatorze qui ont été retenus dans le cadre du nouveau plan quinquennal. Ce qui devrait intéresser, comme on l’a vu pour les premiers, un vif intérêt des grands constructeurs internationaux, d’autant plus qu’on parle d’un marché de plus de 10 milliards de dollars. Ces avis de sélection s’adressent aussi bien aux opérateurs nationaux qu’internationaux puisque le privé algérien qui se réserve désormais un « droit d’entrée » prévu par la loi dans tout groupement compte déjà une certaine expérience avec le tramway d’Alger ainsi que celui d’Oran. Ces organismes, objet d’une opération de sélection par l’Entreprise du Métro d’Alger, seront  chargés de l’étude de faisabilité de ces lignes. Ces études visent à « identifier toutes les contraintes liées à la réalisation, la planification des transports, les lignes prioritaires, les dessertes, les infrastructures, les systèmes et l’ensemble des variantes ». En attendant la réception de ceux de Constantine et d’Oran ainsi que le démarrage effectif de l’étude pour celui d’Annaba, seul celui d’Alger a vu ses premiers usagers goûter, en partie, à ses délices. Le contrat de réalisation du tramway d’Alger a été signé en juin 2006 et l’activité n’a démarré qu’en mars 2007, une première section a été inaugurée, tout récemment, le 8 mai 2011, par le ministère des Transports. Elle relie la ville de Bordj El Kiffan au quartier les Bananiers de Mohammadia, sur une distance de 8 km seulement.
Le projet a été confié à la société Mediterail qui regroupe les sociétés Alstom (France), Todini (Italie) et ETRHB Haddad (Algérie) aux dépens de l’allemand Siemens.
Le tramway est un moyen commode dans les grandes villes qu’il devra décongestionner en coordination avec les autres modes comme le métro. A titre d’exemple, celui d’Alger, sa capacité de transport est estimée entre 150 000 et 185 000 personnes par jour. Avec ces différents projets, on s’attend à ce que l’Algérie devienne «le plus grand marché africain de transport urbain», ce qui devrait inciter les grands constructeurs mondiaux à s’intéresser davantage à notre pays. Pour l’heure, les constructeurs capables de réaliser de tels projets, Alstom et Siemens et le canadien Bombardier, ont pu soumissionner. Le français Alstom a mis la main sur les trois premiers contrats au profit des grandes villes comme Alger, Oran et Constantine. A ce titre, le français est allé plus loin puisqu’il a envisagé la construction en Algérie de rames en partenariat avec l’entreprise publique Ferrovial. 
Source: Horizons daté du 31 août 2011


L’Algérie lance 9 projets de tramway

L’Entreprise du métro d’Alger (EMA) compte réaliser 9 projets de tramway à travers le pays. Des avis d’appel d’offres nationaux et internationaux restreints ont été lancés hier dans la presse nationale en vue de la sélection des sociétés qui se chargeront de l’étude de faisabilité de lignes de tramway dans des grandes villes du pays.
Il s’agit de lignes de tramway à Béchar, Tébessa, Skikda, Alger-Ouest, Djelfa, Biskra, Tlemcen, Blida et Béjaïa. L’Ema est à la recherche de bureaux d’études qui ont réalisé au cours des dix dernières années au moins trois projets d’études de même nature. Actuellement, l’Ema est en charge de plusieurs projets de tramways, notamment à Alger-Est, Oran et Constantine.
Des procédures ont été engagées pour construire des tramways à Mostaganem, Sétif, Sidi Bel Abbès et Ouargla. Au niveau de la capitale, la ligne du tramway Bordj El kiffan-Bab Ezzouar est en service, en attendant l’inauguration de la ligne Bab Ezzouar-Hussein Dey.
Les autorités publiques ont décidé de moderniser les moyens de transport dans les grandes villes du pays en mettant les moyens sur les infrastructures modernes, telles que les tramways, les stations téléphériques, le métro et les trains à grande vitesse.
Des sociétés publiques de transport urbain dotées de parc de bus ont été également créées pour offrir aux citoyens les meilleures conditions de voyage. Le métro d’Alger sera opérationnel avant la fin de l’année 2011, selon le ministère des Transports, ce qui soulagera considérablement les habitants et les visiteurs de la capitale.
Source: Le Temps d’Algérie daté du 26 juillet 2011


Béjaïa : Les études du tramway et du téléphérique inscrites

Le ministre a profité de cette occasion pour mettre en garde les transporteurs privés contre la tentation de relèvement des prix annoncé ces jours-ci et prévu pour application dés ce mois de juin.
Le projet tant attendu d’extension de la piste d’atterrissage de l’aéroport Abane Ramdane de Béjaïa a reçu l’avis favorable du ministre des Transports. Ce dernier a demandé aux autorités locales de préparer le dossier d’ores et déjà afin de le transmettre au niveau de son ministère ainsi que celui des Travaux publics, également concerné par ce projet, ceci dans l’objectif d’inscrire son étude et sa réalisation.
Cette annonce a été faite par Mr. Amar Tou, ministre des Transports qui était en visite de travail dans la wilaya de Béjaïa la semaine dernière, visite qui lui a permis de donner le coup d’envoi pour la mise en circulation de cinq nouveaux bus de l’entreprise des transports urbains de la ville de Béjaïa.

Par ailleurs, les études de faisabilité pour les projets de tramway et de téléphérique de Béjaïa ont été officiellement inscrites, apprend-on du ministre. Ainsi, l’entreprise du Métro d’Alger (EMA) a été chargée par le ministère des Transports de réaliser ces deux études de faisabilité pour le téléphérique et le tramway. Concernant le téléphérique, l’étude ainsi que la réalisation sont inscrites.
Pour rappel, les représentants de l’EMA se sont déjà déplacés à Béjaïa l’année dernière pour la reconnaissance du terrain.
Quant au tramway, seule l’étude de faisabilité a été inscrite au titre de la loi de finances pour 2010.Bien que l’étude a été achevée et que même une entreprise a été désignée pour la réalisation du projet, les travaux de la gare maritime, par contre, ne seront entamés que vers la fin de la saison estivale. «C’est pour ne pas perturber les estivants» nous a-t-on expliqué au niveau de la wilaya. La délégation ministérielle a inspecté aussi durant cette visite l’école maritime de Béjaïa.
Annoncée pour le mois d’octobre  de l’année dernière, son ouverture n’aura lieu finalement que vers le mois d’octobre 2011.D’après le chef du projet, l’entreprise va entamer les travaux d’assainissement restants ainsi que la réalisation de la station de relevage dans quinze jours. Le ministre a profité de cette occasion pour mettre en garde à partir de Béjaïa, les transporteurs privés contre la tentation de relèvement des prix (de 10 à 15 da) annoncé ces jours-ci et prévu pour application dés ce mois de juin.
«Toute augmentation non autorisée par le ministère est une violation  à la réglementation» a  averti le ministre.

Source: El Watan daté du 1 juin 2011




***2010***



Projets de tramway et de téléphérique à Béjaïa

Les études de faisabilité pour les projets de tramway et de téléphérique dans la wilaya de Béjaia sont inscrites au titre de la loi de finances 2010. La promesse du ministre des Transports, faite à l’occasion de sa visite à Béjaïa, est donc en partie tenue. Et c’est à l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA) qu’échoit le rôle de réaliser les études de faisabilité pour le téléphérique et le tramway. L’entreprise travaillera “en étroite coordination avec les autorités locales, les assemblées élues et les services techniques concernés”, a indiqué un communiqué de la wilaya. Les enquêtes publiques permettront aux citoyens et associations de s’exprimer également sur ces grands projets, a-t-on indiqué. S’agissant du téléphérique, les représentants de l’EMA se sont déjà déplacés à Béjaïa pour le repérage des lieux. Toutefois, pour éviter des chevauchements, le wali de Béjaïa a décidé de mettre en place une commission de suivi du téléphérique et du tramway pour la coordination. Toutes les parties seront associées aux différentes étapes des études.
Source: Liberté daté du 29 avril 2010


Projets tramway et téléphérique de Béjaïa
L'EMA se charge de l'étude de réalisation
L'idée révolutionnaire dégagée par le direction des transports de la wilaya de Béjaïa, il y a plusieurs années, qui consiste en la réalisation d'un tramway destiné à désengorger la ville, vient d'entrevoir sa lueur de concrétisation. Et pour cause, une équipe chargée de la reconnaissance du terrain et de l'exploration des itinéraires à retenir pour le projet du tramway de la ville opèrent sur place depuis quelques semaines. Cette équipe appartenant à l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) qui est en charge de la réalisation d'étude de faisabilité du projet, a appris, mardi, l'APS auprès de la wilaya. En effet, l' EMA s'est vu confier les études de réalisation d'un tramway et d'un téléphérique dans la ville de Béjaïa. Selon la même source, les deux projets ont été inscrits à l'indicatif du ministère des Transports, en opération centralisée, à l'inverse d'une initiative originelle, qui reposait sur une action conjointe avec les collectivités locales, notamment l'APW et l'APC, à charge pour ces dernières de financer les études et au ministère d'en assurer la réalisation. Ainsi, le financement de la réalisation des deux projets, sera à la charge du ministère des Transports. Au regard de l'importance de leurs coûts respectifs, il a été décidé de les financer sur le budget de l'Etat et de "ménager" les budgets locaux, a-t-on expliqué.
Ces deux études seront menées en "étroite collaboration" avec les autorités locales, les assemblées élues et les services (techniques) déconcentrés de l'Etat avec une possibilité d'associer aux enquêtes publiques le mouvement associatif, a-t-on indiqué, en soulignant que pour un surcroît d'efficacité, il a été décidé de mettre sur pied une commission de suivi qui réunira l'ensemble des parties intéressées. Il est à rappeler, par ailleurs, que la ville de Béjaïa accueille de nombreux chantiers. Il s'agit d'un chantier en voie d'achèvement d'une gare routière au carrefour des Quatre chemins, et un autre projet relatif à la construction d'une gare maritime moderne est prévu incessamment. Ainsi, la ville devra renoncer au projet de la gare intermodale. En effet, prévu  initialement au carrefour des Quatre chemins pour faire la jonction entre le routier, le ferroviaire et le maritime, ce projet a été implanté ailleurs. Il  a été déplacé sur la périphérie de la ville d'El-Kseur, choisie comme pôle majeur d'interconnexion, en prévision de la réalisation d'une pénétrante entre Béjaïa et Laâdjiba (Bouira) et le dédoublement de la voie ferrée entre Béjaïa et Beni-Mansour, selon le directeur de l'urbanisme. Il faut dire qu'à terme des deux projets, la ville de Béjaïa se débarrassera des embouteillages. Cependant, le syndicat local des transporteurs en commun considère que ce projet est inutile puisque le transport est assuré suffisamment dans la région et, selon eux, la ville de Béjaïa ne connaît pas de circulation automobile intense. Pour rappel, le projet du tramway s'inscrit dans le programme du ministère des Transports de doter les chefs-lieux des wilayas à forte concentration urbaine, de tramways.
Yazid F/APS 
Source: Le Maghreb daté du 28 avril 2010




***2009***

Les études de CHU et de tramway rejetées !

Alors que les élus et l’administration se réjouissaient d’avoir fait des propositions de développement de la wilaya, plutôt “la mise à niveau de la wilaya”, formule chère au président de l’APW, voilà qu’ils affichent un mécontentement à la faveur de la session ordinaire de l’APW ouverte hier. Mauvaise nouvelle ! On apprend que le ministère de l’Intérieur a rejeté les projets d’études de réalisation du CHU, du tramway Melbou-Béjaïa-El Kseur et l’acquisition de huit ambulances au profit des principaux hôpitaux de la wilaya.
Sollicité pour expliquer cette décision, le wali a donné des éléments de réponse en justifiant cette décision par l’importance de l’enveloppe nécessaire à ces études qui ne pourrait être puisée du budget de la wilaya. Il avait néanmoins eu des garanties quant à leur prise en charge sur le budget de l’Etat, c’est-à-dire sur le sectoriel. Des explications qui n’ont pas convaincu tout le monde, notamment le président de l’APW qui rétorquera que les ambulances dont la valeur n’est pas aussi importante auraient été acquises si l’administration locale avait pris le soin de faire accompagner la demande par un rapport d’opportunité. Deuxième mauvaise nouvelle : le Plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) de la commune d’Akbou, qui devait être approuvé par l’APW, ne l’a pas été par manque de documentation graphique. Tout juste s’il a été procédé à une lecture par les représentants du bureau d’études du projet de révision de ce PDAU. Après s’être imprégnés globalement de ce projet, les membres de l’APW ont été invités à répondre présents lors d’une prochaine réunion qui sera programmée avec tous les acteurs pour une éventuelle approbation. Cela ne pourra d’ailleurs se faire qu’après que l’Assemblée populaire communale d’Akbou ne le fait en premier, comme avait tenu à le rappeler un élu. En outre, les membres de l’APW ont eu à faire une analyse du projet du budget supplémentaire pour l’exercice en cours. Outre six chapitres pourlesquels des augmentations ont été opérées par les membres de l’APW, notamment pour les subventions au mouvement associatif, tous les autres chapitres dont les enveloppes proposées par l’administration sont égales aux propositions des élus, ont été approuvées lors de cette session. C’est un budget supplémentaire de près de six milliards de dinars que l’auguste assemblée a eu à approuver.
Source: La Dépêche de Kabylie daté du 20 juillet 2009


Algérie - le train Alger-Béjaïa en exploitation dès le mois de mars

« La ligne Béjaïa- Alger fait partie des cinq lignes ferroviaires qui seront mises en exploitation dès le mois de mars », a indiqué jeudi, le ministre des Transports en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Béjaïa. L’extension du port, la gare routière, la gare maritime, le téléphérique et le tramway ont été au menu de cette importante visite du ministre des Transports.

Amar Tou s’est enquis de la situation de tous les chantiers en cours de son secteur, annonçant même des projets qui ne manqueront pas d’apporter un plus dans la wilaya de Béjaïa. «Le ministre a donné son accord pour le lancement des études pour le tramway et le téléphérique», nous a confié, de son côté, le député Omar Allilat. Le ministre des Transports a, en effet, parcouru la wilaya de bout en bout inspectant différents chantiers de son secteur au niveau de la wilaya. Arrivée à Tazmalt, la première halte, par voiture, la délégation ministérielle a été accueillie par les autorités de wilaya et les députés de la région.

Sans attendre, elle s’est immédiatement rendue à la gare de la ville. Avant de rejoindre le train, qui le mènera à Béjaïa, le ministre a estimé la nécessité de réhabiliter cette gare.
La délégation se dirigera ensuite, par train, vers Béjaïa. Même si la date exacte de l’exploitation de cette ligne ferroviaire, refaite à 100%, n’a pas été précisée, il reste que l’acquisition d’un autorail est un prélude à une imminente relance de cette ligne au profit des voyageurs.
Des voyageurs qui n’auront plus à passer des heures sur la route avec tous les risques d’accidents que cela comporte. Alger sera ralliée en 3h 35 mn. Mars sera le mois de la mise en service de cette ligne de quatre autres niveaux nationaux.
A Béjaïa, le ministre s’est rendu au port où il a inspecté les installations du terminal des conteneurs ainsi que le chantier de réparation navale qui accueille le navire à passagers le «Tarik Ibn Ziad» en cale sèche depuis la mi-février, les réparations jusque-là effectuées à l’étranger se font désormais localement.

La gare maritime et l’extension du port ont été abordées dans le sens de l’amélioration de la qualité du service offert aux voyageurs. Avant de se rendre à l’aéroport Soummam-Abane Ramdane, le ministre a observé un arrêt au niveau de la gare routière en construction. Cette infrastructure qui manque tant à la ville de Béjaïa sera réceptionnée en mai 2010. En quittant la gare routière, ce dernier a décidé la création d’un arrêt qui fera la jonction entre la gare routière et la ligne de chemins de fer. Dans ce sens, les voyageurs venus d’Alger devant prendre la correspondance vers l’est de la wilaya n’auront pas à aller jusqu’au terminus puis revenir jusqu’à la gare pour prendre son bus. Le ministre procédera aussi à l’inspection du chantier de la gare routière, l’aéroport ainsi que le projet d’aérogare de la ville et l’école de formation maritime où la visite prendra fin. Le ministre s’est déplacé dans l’après-midi en direction de Jijel où il sera accueilli officiellement et à Ziama Mansouriah, au port de pêche d’El Aouna.
Source: L'Expression daté du 28 février 2009



***2008***

La wilaya de Béjaïa est sous-équipée en matière d’infrastructures

Le directeur des Transports de la wilaya de Bejaia estime que «les carences des moyens de transports sont ressenties de plus en plus par la population, surtout celle habitant les zones isolées». Dans l’état des lieux qu’il a dressé dans l’après-midi d’avant-hier devant les élus de l’APW réunis en session ordinaire, ce dernier a indiqué que «les problèmes de déplacement sont posés à une échelle telle que l’initiative isolée ne suffit plus» avant de souligner que les pouvoirs publics doivent mettre en place des moyens de transport à même d’insuffler une nouvelle dynamique d’ordre organisationnelle dans le secteur.
Le secteur des transports est dans une situation peu reluisante du fait que la wilaya de Bejaia, constate le premier responsable du secteur, souffre d’un manque drastique en matière d’infrastructures d’accueil, telles les aires de stationnement, les abris-bus et un bloc administratif. «La wilaya est nettement sous-équipée en matière d’infrastructures d’accueil, les rares aires de stationnement que ce soit au niveau du chef-lieu ou dans les villes de l’intérieur souffrent toutes de l’exiguïté de l’espace» indique-t-il.
Pour lui, même si le transport des voyageurs qu’il soit aérien, maritime ou terrestre est bien pris en charge du point de vue capacité des moyens mis en place, leur organisation, souligne-t-il, fait défaut. Cela est dû, selon lui, à l’absence d’infrastructures d’accueil et de traitement des voyageurs, car la wilaya ne dispose ni de gare routière, ni de gare maritime digne de ce nom ou encore de gare intermodale. Le transport de marchandises est, quant à lui, pris en charge entièrement par des transporteurs routiers, alors que le rail, fait observer le directeur des transports, ne prend en charge qu’une infime partie du trafic. A ce propos un élu a fait remarquer que «Béjaïa est la seule wilaya où le transport des céréales et des carburants se fait par route.»
«Le port de Béjaïa pris en étau»
«On ne peut plus travailler avec les infrastructures existantes. Il y a une absence de connexions ferroviaires directes avec le port et une synergie avec la SNTF, et ce, pour l’élaboration d’une stratégie relative au développement des réseaux ferroviaires» déclare le directeur de EPB devant les élus de l’APW, en soulignant que «le port de Béjaïa est pris en étau» d’une part par le port d’Alger et de l’autre par le port de Jijel.
Aussi, ajoute-t-il, l’amélioration de l’efficacité logistique du port est liée au développement des connexions routières. Le réseau actuel, estime-t-il, est saturé dont, recommande-t-il, la nécessité d’accélérer les procédures pour la réalisation de la pénétrante autoroutière.
Pour remédier à cette situation plusieurs projets sont en cours de réalisation ou proposés à l’inscription. Ainsi, il est attendu la réception de la gare routière, qui est en cours de réalisation, le premier trimestre de l’année 2010, la modernisation et l’électrification de la voie ferrée Bejaia/Beni Mansour, l’achèvement de l’ex ETFIM à Sidi Ali Lebhar et la réalisation d’un poste gazier. S’agissant des projets proposés à l’inscription pour 2009, il est question de réaliser une étude de faisabilité d’un réseau de Tramway pour la ville de Bejaia et une autre de trois lignes de téléphérique, une autre étude portant réalisation de dix gares routières type «C» au niveau des daïras et la réalisation de 10 circuits d’examen et d’apprentissage pour auto-écoles. Durant la période allant de 2010 à 2013, la direction des transports a proposé au ministère de tutelle l’inscription de plusieurs projets dont l’extension de l’aérogare de Bejaia, l’extension du parking automobile de l’aéroport, la réalisation d’une gare maritime et d’une autre intermodale pour la prise en charge de tous lkes investissements futurs, à savoir le Tramway, chemin de fer et bus.
Une régie de wilaya des transports urbains
Au regard de la prééminence des lignes courtes et saturées, un service public non assuré notamment sur les destinations d’accès difficile et l’insuffisance de contrôle de l’exécution des services réellement assurés au niveau des transports collectifs surtout au chef-lieu de wilaya, la direction des transports de la wilaya de Bejaia compte soumettre au ministère des transports un dossier détaillé pour la création d’une régie de wilaya des transports urbains. Un organisme, indique le directeur des transports, qui assurera un service public de qualité et performant en matière de confort, de coût et de gain de temps, car, souligne-t-il, le transport collectif devrait obéir à certaines normes d’exploitation qui ne peuvent être atteintes que par la création d’une entreprise publique de transport urbain.
A noter par ailleurs que le réseau actuel est constitué de 28 lignes urbaines, exploitées par 308 véhicules avec une capacité globale de 10400 places. A l’horizon 2009, selon la direction des transports, le trafic global des voyageurs sur le réseau de transport collectif pendant la journée sera de l’ordre de 184740. Et durant les heures de pointe il pourra atteindre 24017. 
Source: La Dépêche de Kabylie daté du 16 décembre 2008



***2007***

PDAU intercommunal de Béjaïa
Un plan ambitieux mais qui laisse sceptique
Un périphérique avec de nombreuses pénétrantes reliera, à partir du campus d’Aboudaou la RN 9 à la RN 75, la RN 12  à la RN 24 à la hauteur du village d’Ighil El Bordj en passant par Sidi Bouderhem et Boukhlifa, trois téléphériques, deux pour Gouraya à partir de la brise de mer et l’autre d’El Khemis et le troisième permettra de rejoindre l’agglomération de Tizi à partir d’Ighill Ouazoug, trois qui enjamberont l’oued Soummam, un tunnel à travers Gouraya pour rejoindre la côte ouest qui sera devenue d’ici là une zone touristique haut de gamme.

Concernant le transport, en plus de la bretelle qui rejoindra l’autoroute Est-Ouest et des dédoublements de routes nationales, il est prévu la modernisation et l’agrandissement de l’aéroport, le dédoublement et l’électrification de la voie ferrée, la mise sur pied d’un tramway à Béjaïa et la création de deux gares intermodales, l’une à Béjaïa et l’autre à El Kseur et dans les autres domaines plein d’autres projets tout aussi ambitieux les uns que les autres.

Alors que Béjaïa aura le statut de centre de commandement et El Kseur de grand pôle industriel, les autres communes, c’est-à-dire Tichy, Boukhelifa et Toudja, le plan les prévoit en zones naturelles de loisir et de récréation pendant que Oued et Tala Hamza deviendront des zones polyvalentes. Ce sont là les grandes lignes du PDAU (plan directeur de l’aménagement urbain) intercommunal de Béjaïa que les responsables de la société civile professionnelle d’architecte (Axxam) ont présenté dimanche dernier devant le wali, les membres de l’exécutif et les présidents d’APC des sept communes concernées.

Le plan dont la réalisation s’étendra jusqu’à l’horizon 2030 environ est aussi riche qu’ambitieux. Tous les domaines de développement sont passés au peigne fin, aussi bien l’économique, le socio-culturel que l’environnement. Le projet est intercommunal, parce que soulignent les animateurs de la conférence, les problèmes d’une commune se trouvent souvent dans une autre. Il en est ainsi du foncier, de la santé comme des transports ou du traitement des ordures ménagères. Mais ces perspectives de développement au lieu de redonner confiance et fierté aux citoyens des communes concernés les laisse plutôt sceptiques quand ils pensent aux milliers de pères de familles qui attendent des logements depuis plus de 20 ans, aux milliers de célibataires, la cinquantaine passée, qui espèrent un logement pour se marier, aux nombreux nids-de-poule qui restent des mois entiers béants au milieu de la chaussée sans qu’ils soient réparés, aux centaines de constructions spontanées qui poussent le long de la périphérie de la ville de Béjaïa sans que personne n’ose mettre un terme à l’anarchie.
Source: El Watan daté du 28 septembre 2007




***2006***


Un tramway pour Béjaia
La réflexion est lancée
La direction des transports de la wilaya de Béjaïa entend soumettre à l'appréciation de la tutelle l'opportunité d'un projet de réalisation d'un réseau de transport par tramway dans la ville de Béjaïa.
L'étude de faisabilité sera commandée incessamment à un bureau spécialisé, selon le directeur des transports (DTW), Mohamed Amrouche, qui s'est exprimé sur le sujet dans le cadre du forum hebdomadaire de la Radio Soummam. La fiche technique qui sera soumise au ministère des Transports, devra recommander un trajet déjà prévu dans le PDAU de la ville de Béjaïa et proposera un maillage du périmètre plus ou moins plat avec une desserte qui peut relier, entre autres principaux axes, la Haute-Ville au campus universitaire de Targa Ouzemour. Le tramway qui nécessite un réseau de chemins de fer à installer sur la chaussée même des rues, peut être destiné aussi au transport suburbain, selon le souhait du DTW qui propose, dans le cas où la nécessité du projet est établie, une extension sur la ligne Béjaïa-Souk El Tenine. Le projet qui n'est qu'au stade de réflexion ne semble pas agréer cependant le syndicat des transporteurs en commun (ONTA) qui le considère inutile estimant qu'il y a suffisamment de moyens de transport.
Source: El Watan daté du 30 novembre 2006







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