dimanche 18 septembre 2011

Projet de la nouvelle prison de Oued Ghir (Bejaia)

Projet: construction d'un important centre pénitencier à Oued Ghir (wilaya de Béjaia)
Etat des lieux du projet: prison inaugurée et opérationnelle.
Première mention du projet: en 2008


LE SUIVI DU PROJET


***2011***

Les ONG à la prison de Oued Ghir

Le nouveau pénitencier de Oued Ghir, dans la wilaya de Béjaïa, a fait lobjet d´une visite effectuée jeudi dernier par une commission mixte composée du directeur général de l´administration pénitentiaire et deux délégués aux droits de l´homme représentant deux instances internationales, en l´occurrence l´Organisation des Nations unies (ONU) et la Commission européenne.
«L´Algérie accorde un intérêt particulier à construire des prisons répondant aux normes internationales. Et la prison de Oued-Ghir en est un exemple qui illustre parfaitement cette volonté Elle dispose d´une infirmerie d´une capacité de 80 lits, des ateliers de formation, des cellules spacieuses et d´autres équipements visant à améliorer les conditions de vie des détenus», a déclaré le directeur général de l´administration pénitentiaire, Mokhtar Fellioune en marge de cette visite.
Une visite à même de rassurer les instances internationales de défense des droits humains quant au respect «des conventions ratifiées par l´Algérie» et «les promesses données par Alger» dans ce sens. Le coordonnateur onusien n´a pas caché sa fierté par rapport aux conditions de détention en Algérie.
«Nous avons constaté que le détenu bénéficie durant son incarcération d´une formation ou d´un apprentissage. Ces conditions peuvent concourir à la réinsertion du détenu après sa sortie de prison. L´Algérie a, de mon point de vue, respecté ses engagements. «Nous sommes fiers de ce que nous avons vu» a-t-il dit en substance. La visite des deux défenseurs des droits humains à la prison d´Oued Ghir intervient dans une conjoncture marquée par des attaques à l´endroit de l´Algérie, oeuvre du Comité de l´ONU des droits de l´homme concernant, notamment les cas de disparitions forcées durant la tragédie nationale.
L´administration pénitentiaire tente ces dernières années, d´humaniser l´univers carcéral en Algérie. Treize nouveaux établissements de rééducation répondant aux normes internationales sont à ce propos construits aux quatre coins du pays.
Dans la wilaya de Béjaïa, une nouvelle prison construite sur le territoire de la commune de Oued Ghir est destinée à accueillir jusqu´à 1000 détenus. Elle s´inscrit dans la cadre de l´application de la nouvelle politique du ministère de la Justice, notamment en matière de réformes relatives à l´amélioration des conditions de vie quotidienne. L´Algérie a, pour rappel, été maintes fois montrée du doigt par des ONG de défense des droits de l´homme au début des années 1990 pour non-respect des droits humains dans le milieu carcéral.
Ces organisations mettaient l´accent, notamment sur le problème de la surpopulation dans les prisons en Algérie et les mauvais traitements infligés aux détenus par les gardiens.
Il est utile de rappeler que l´édification de la prison visitée le jeudi avait suscité la désapprobation d´une partie de la classe politique locale et de la population d´Oued Ghir. Plusieurs sit-in ont été initiés sur le site même où est implanté le pénitencier.
Source: L'Expression daté du 4 juin 2011


***2010***

Tayeb Belaiz à Bejaia 

Le ministre de la justice inaugure une nouvelle prison, seul projet concret dans la wilaya

Le ministre de la justice Taib Belaiz, en visite, aujourd’hui, dans la wilaya de Bejaia a procédé à l’inauguration de la prison d’Oued-Ghir, à l'ouest de la wilaya. Il s'agit d'un centre pénitentiaire de 1.000 lits et bâti sur une superficie de 10 ha. D’un coût global de 5 milliards de dinars, selon nos sources, le projet a été réceptionné avec un retard de dix mois.
Cette nouvelle prison est la troisième a être réceptionnée au niveau national, mais le projet en question n’est pas d’une nécessité absolue pour une région qui enregistre le taux le plus faible de criminalité du pays. D’ailleurs, à son lancement , le projet a soulevé une vive protestation de la population de la région. Cette prison est le seul projet concret mené a terme. Celui de la gare routière par exemple, traine toujours en longueur alors que sa réception était prévue pour le 15 juillet dernier, avait annoncé le ministre des Transports dans la wilaya de Bejaia en mars dernier.
Source: Tout Sur l'Algérie daté du 24 octobre 2010

Cour de Béjaïa : Installation du directeur de la nouvelle prison de Oued Ghir

Le directeur de la nouvelle prison de Oued Ghir, Zereb Saït a été installé dans ses fonctions hier, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Cour de Béjaïa. Le nouveau directeur de l’établissement pénitentiaire en voie d’achèvement à Oued Ghir, originaire de la wilaya de Boumerdès est âgé de 43 ans. Le procureur général près la cour de Béjaïa, M. Hamadou dans son allocution, a déclaré que M. Zereb a suivi des stages de formation à l’étranger et a dirigé plusieurs établissements pénitenciaires dont notamment ceux de Biskra et de Constantine. La prison Oued Ghir située à une dizaine de kilomètres de Béjaïa, a une capacité d’accueil de 1 000 lits et sera opérationnelle, a indiqué son directeur à la fin du mois de septembre de l’année en cours. L’Algérie a entamé un plan de construction de 13 prisons dont 7 à 1 000 lits et 6 autres à 2 000 lits. La prison de Oued Ghir est l’une des premières livraison de ce programme. Quant à l’ancienne prison d’El Khemis qui date de l’ère coloniale, elle fonctionnera probablement jusqu’à décembre. Puis, elle sera démolie et servira, selon le P/APC de Béjaïa de station pour le future téléphérique de Gouraya.
Source: La Dépêche de Kabylie daté du 29 juillet 2010


***2009***

Le P/APC d'Oued Ghir destitué
Nacer Mohdeb, élu indépendant, a été installé, jeudi dernier, à la tête de l'Assemblée populaire de Oued-Ghir en remplacement de Boualem Ayadi, qui venait de faire l'objet d'un retrait de confiance, prononcé par la majorité de ses pairs, conformément à l'article 55 du code communal.
La cérémonie d'installation du nouveau P/APC, présidée par le chef de daïra de Béjaïa, a eu lieu en l'absence du P/APC sortant et la défection de quelques élus de la même assemblée.
La procédure de destitution de M. Ayadi, à travers un procès-verbal dûment établi par un huissier de justice, tel que stipulé par la loi régissant le fonctionnement de la commune, a été engagée par la majorité des élus, à savoir 7 élus, dont l'ex-adjoint au P/APC sortant, sur les 9 que compte cette assemblée.
En effet, hormis l'élu du RCD qui s'est refusé de cautionner une telle démarche, les autres membres de l'APC se sont entendus sur un objectif commun, celui de faire tomber la tête du premier magistrat de la commune. Lâché par ses pairs et enfoncé par l'administration, l'ex-P/APC de Oued-Ghir, que nous avons contacté hier, se dit “très déçu” beaucoup plus par son successeur qui n'est autre que son ancien bras droit, tous deux issus de la même liste indépendante qui avait eu la majorité de voix lors des élections locales du 29 novembre 2007. “Je suis trahi par celui que j'ai porté et hissé à un niveau qu'il ne mérite pas finalement”, nous a confié M. Ayadi. Notre interlocuteur ne manquera pas de fustiger l'administration locale qui a, selon lui, affiché un empressement sans précédent dans la mise en application de la procédure de destitution engagée en dehors du cadre légal, à savoir le siège de l'APC. “On sait pertinemment que nous dérangeons trop l'ordre établi. Personnellement, je savais bien que j'étais dans le collimateur de l'administration, mais quoi qu'il en soit, je resterai fidèle à mes principes en continuant à me battre pour toutes les causes justes, aux côtés de mes concitoyens”, affirmera-t-il encore, avant de conclure par cette interrogation : “Pourquoi l'administration locale avait hâte de destituer le P/APC de Oued-Ghir, alors que bon nombre de P/APC ayant fait l'objet de la même procédure, demeurent intouchables ?”
Pour rappel, ce même P/APC s'est déjà distingué par son opposition à l'implantation dans sa commune d'une prison dont les travaux connaissent une cadence des plus avancées.
Source: Liberté daté du 14 septembre 2009


***2008***

UNE SOCIÉTÉ CHINOISE MISE À L’INDEX PAR DES TRAVAILLEURS DE BÉJAÏA
La société chinoise réalisatrice du projet de construction d’une importante prison régionale, dans la commune de Oued-Ghir, aux portes de la ville de Béjaïa, est mise à l’index par quelque 63 travailleurs algériens qui ont entamé hier un mouvement de grève pour dénoncer les dures conditions de travail au sein de ladite entreprise.
Les ouvriers grévistes ont jeté un véritable pavé dans la mare en parlant des pratiques de l’entreprise, au plan notamment des recrutements et des salaires octroyés aux travailleurs algériens, qui seraient «sous-payés», relève-t-on, par rapport aux travailleurs de nationalité chinoise. Ne bénéficiant pas d’assurance et des primes de transport et de restauration, les ouvriers algériens recrutés par ladite société chinoise toucheraient finalement un salaire mensuel de 15 000 DA, indiquent les grévistes. Une affaire qui promet assurément des rebondissements.
Source: Le Soir d'Algérie daté du 23 octobre 2008 



Trois marches pour un printemps à Béjaïa. 
La première marche commémorant le 28e anniversaire du printemps berbère initiée par le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, a réuni un peu plus de 200 militants, élus et responsables du RCD. Partie du TRB, le Théâtre Régional de Bejaia, elle s’est achevée pour finir devant le siège de wilaya où le député Djamel ferdjallah a pris la parole pour dénoncer « l’antikabylisme primaire » des autorités et la décision d’ériger un pénitencier à Oued Ghir, à l’entrée de Bejaia. « Bejaia n’est pas une prison », pouvait-on lire sur la principale banderole brandie par les marcheurs.La seconde, organisée par la MAK, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie de Ferhat Mhenni, dont c’est la première sortie publique à Béjaïa, a réuni près de six cents militants qui ont battu le pavé du TRB jusqu’à la maison de la culture où une déclaration a été lue au public par le premier responsable du MAK.
De leur coté, les étudiants de l’université Abderrahmane Mira ont également organiser leur propre marche. Elle a lieu du campus d’Aboudaou jusqu’au siège de la wilaya et elle a drainé près de 1500 étudiants. Toutes les marches se sont déroulées dans le calme et sans incident notable.
Source: LeMatinDZ.com daté du 21 avril 2008





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire