mercredi 7 septembre 2011

Projet de l'agrandissement de l'aéroport Abane Ramdane de Béjaia

Projet: extension de l'aéroport Abane Ramdane de Béjaia (Bgayet).
Etat des lieux du projet: le projet n'est toujours pas inscrit à l'ordre du jour.
Première mention du projet: 2009, mais ce n'est que la reprise de la partie non réalisée des travaux de 2006-2007 (voir l'article de 2007).


LE SUIVI DU PROJET

***2011***

Des opérateurs interpellent Amar Ghoul

Ils s'inquiètent sur le sort réservé à la pénétrante et l'extension de l'aéroport Abane Ramdane.
Les rumeurs et les déclarations contradictoires rapportées par la presse quant à la concrétisation du projet de la pénétrante sur Béjaïa à partir de l'autoroute Est-Ouest et la non-inscription du projet d'extension de piste de l'aéroport Soummam-Abane Ramdane de Béjaïa, inquiètent la Chambre de commerce et de l'industrie de Béjaïa. Et c'est à juste titre qu'elle a saisi par écrit, le ministre des Travaux publics et l'a interpellé sur «l'absence de communication claire et transparente sur la réalité du projet de la pénétrante, son aspect technique et son échéance de réalisation». S'exprimant au nom de tous les opérateurs économiques publics et privés, la CCI de Béjaïa fait un constat de la situation du réseau routier dans la wilaya de Béjaïa relevant au passage que Béjaïa «est loin d'être au diapason des autres wilayas». Les principaux axes routiers de la wilaya sont dans un état de dégradation très avancée et complètement saturés. Comme si cela ne suffisait pas, on ajoute l'implantation de dos-d'âne non conformes à la réglementation mettant souvent en danger la vie des usagers.
Les transporteurs de voyageurs et de marchandises en pâtissent durement. Dans un exercice de comparaison, la CCI ajoute: «De gros efforts ont été consentis et des réalisations ont vu le jour en un temps record dans d'autres wilayas alors que Béjaïa n'a bénéficié que d'une inscription budgétaire dont les lendemains sont laissés incertains et au colportage de promesses et rumeurs qui font très mal.» La non-prise en charge de l'extension de la piste d'atterrissage de l'aéroport de Béjaïa est l'autre projet sur lequel s'est focalisée la CCI pour interpeller le ministre des Travaux publics sur des éclaircissements rendus nécessaire par des informations inquiétantes jamais démenties. Figurant parmi les infrastructures aéroportuaires les plus rentables du pays, à l'exemple d'Alger, Hassi Messaoud, Hassi R'mel, Oran et Tlemcen, l'aéroport Soummam-Abane Ramdane est oublié dans les projets d'extension, de revêtement et de rénovation des infrastructures aéroportuaires, que le département des travaux publics a programmés avec une dotation de 40 milliards de DA.
Le ministre des Transports avait pourtant montré la voie en donnant le feu vert pour l'étude et la réalisation de l'extension de la piste d'atterrissage de cet aéroport international. Mais le département de Amar Ghoul n'a pas jugé utile de suivre la même voie.
Ce qui n'est pas sans susciter des inquiétudes chez les opérateurs économiques pendant que la classe politique se fige dans un silence inexpliqué. Il est utile de rappeler qu'en 2010, la Commission nationale des marchés publics (Cnmp) a validé l'attribution provisoire du projet de la pénétrante au groupement de bureaux d'études sud-coréen Kungdong-Saman pour un peu moins de deux millions d'euros. Mais depuis, rien n'est venu conforter l'optimisme né au lendemain de l'annonce même de ce projet.
La pénétrante devrait relier la ville de Béjaïa à l'autoroute Est-Ouest au niveau de M'chedallah, dans la wilaya de Bouira. La pénétrante, qui traversera les localités de Sidi Aïch et d'Akbou, sera réalisée en deux fois deux voies et pourra être élargie ultérieurement à deux fois trois voies. Les travaux de réalisation de cette autoroute devraient commencer dès 2012, après le lancement de l'appel d'offres.
On en est à quatre mois et on ne sait même pas si l'étude est achevée ou pas. La pénétrante autoroutière de Béjaïa va désengorger la ville et son port, en allégeant le poids du trafic routier sur les RN 9, 12 et 26, actuellement saturées. Cette pénétrante va aussi favoriser le développement économique de la vallée de la Soummam où sont implantées de nombreuses entreprises privées dans l'agroalimentaire dont Ifri le leader de la production d'eau minérale.
Source: L'Expression daté du 20 août 2011



AÉROPORT SOUMMAM ABANE-RAMDANE: Quand les travaux publics oublient Béjaïa
Les aérodromes de Tiaret, Timimoun, In amenas, Jijel, Chlef, Biskra, Tindouf et Tamanrasset sont concernés, mais pas celui de Béjaïa.

Figurant parmi les infrastructures aéroportuaires les plus rentables du pays, à l'exemple d'Alger, Hassi Messaoud, Hassi R'mel, Oran et Tlemcen, l'aéroport Soummam- Abane Ramdane est oublié dans les projets d'extension, de revêtement et de rénovation des infrastructures aéroportuaires, que le département des travaux publics a programmés avec une dotation de 40 milliards de DA.

Le ouf de soulagement, poussé après le feu vert donné par le ministre des Transports en mai dernier, en marge de sa visite à Béjaïa, n'a pas été suivi d'effet. Le département d'Amar Ghoul n'a pas suivi le pas pour l'instant. Amar Tou avait pourtant montré la voie en donnant le feu vert pour l'étude et la réalisation de l'extension de la piste d'atterrissage de cet aéroport international.
Ce programme dont une enveloppe financière de 11 milliards de dinars a été consacrée aux projets de réhabilitation et de modernisation des infrastructures aéroportuaires au 1er semestre 2011, a vu l'achèvement et la livraison des quatre projets dont l'extension de la piste de l'aérodrome d'Essenia (Oran) de 3000 m à 3600 m et le renforcement du revêtement de la piste principale de ceux de Ouargla et de Tindouf et une opération de réalisation des bouts de piste en béton pour l'atterrissage et le décollage des avions militaires à l'aérodrome d'Adrar. Des avis d'appel d'offres ont été lancés au cours du premier semestre 2011 pour la réalisation de plusieurs projets dont le lancement est prévu au cours du 2e semestre 2011. Ce programme englobe l'extension du taxiway de la piste secondaire de l'aérodrome d'Alger et le renforcement du revêtement des aérodromes de Tiaret, Timimoun (Adrar), In Amenas (Illizi), et la piste principale de l'aéroport de Jijel, ainsi que l'intégration de bouts de piste en béton notamment aux aérodromes de Bordj Badji Mokhtar (Adrar), Chlef, Biskra, El Bayadh, Tindouf et Tamanrasset, a indiqué récemment le directeur des infrastructures aéroportuaires. L'aéroport Soummam Abane-Ramdane ne figure que sur la liste des aéroports opérationnels ouverts à la circulation aérienne publique situés au niveau de 24 wilayas et pour lesquels une enveloppe de plus d'un milliard de dinars a été consacrée dans le cadre du programme quinquennal (2010-2014) pour l'entretien périodique. L'élargissement de la piste d'atterrissage, rendu nécessaire par l'évolution du trafic au niveau de cet aéroport, n'est pas au programme. il sera peut-être dans le prochain quinquennal. L'espoir existe. Il est utile de rappeler qu'une fermeture de l'aéroport international Soummam Abane-Ramdane a duré 9 mois durant l'année 2007.
Source; L'Expression daté du 4 août 2011 




AÉROPORT DE BÉJAÏA : Feu vert pour l’extension de la piste d’atterrissage

Ouf! sommes-nous tentés de dire, car elle était prévue de longue date.

Amar Tou a indiqué que son département a donné le feu vert pour l’étude et la réalisation de l’extension de la piste d’atterrissage de l’aéroport Soummam Abane-Ramdane. C’est la principale information à retenir de la visite ministérielle entreprise, hier, dans la capitale de la Soummam. Prévue de longue date, l’extension de la piste de cet aéroport prendra forme si toutefois, le département de Amar Ghoul suit le pas. Quant à la gare maritime, le lancement des travaux de réalisation interviendra juste à la fin de la saison estivale.
Un léger retard imposé par le souci de ne pas incommoder les voyageurs en cette période estivale. Profitant de son passage à Béjaïa, le ministre des Transports a confirmé que l’étude de faisabilité du téléphérique de Béjaïa est confiée à un bureau d’études. Il en est de même pour la rénovation du tronçon de la ligne ferroviaire Béjaïa-Beni Mansour.
Par ailleurs, le ministre a officiellement donné le coup de d’envoi de la mise en circulation de 5 nouveaux bus de l’entreprise des transports urbains de la ville de Béjaïa. Ils s’ajoutent aux dix autres déjà opérationnels en attendant la trentaine à long terme. Ces cinq bus comptent parmi les 1020 autres prévus au niveau national.
Une opération qui entre dans le cadre de la protection de l‘outil de production nationale puisque tous ces bus sont fabriqués par Sonacome.
Une deuxième gare routière est prévue dans la ville d’Akbou, a annoncé Amar Tou qui fera part aussi de projets de réalisation de trois circuits d’auto-école à Béjaïa. Ils figurent parmi les cent prévus au niveau national. Opérationnelle depuis deux semaines, la nouvelle gare routière de Béjaïa était la première halte de la délégation ministérielle. Amar Tou s’est enquis de la situation de cette structure à la lumière des quelques jours d’entrée en service. Cette infrastructure fait l’objet d’un intérêt particulier. Tout le monde veut y travailler et y louer les locaux. Cela vaut le coup lorsqu’on sait le nombre de voyageurs qui y transitent chaque jour. Pour l’heure, seules les 17 liaisons interwilayas ont pris place dans cette nouvelle gare, les lignes interurbaines le seront bientôt dans les 50 couloirs interurbains qui desserviront les communes de la wilaya de Béjaïa. «Les locaux à usage commercial ne sont pas encore attribués», a tenu à rassurer le responsable de la gare routière précisant que «les cahiers des charges sont disponibles au niveau de la direction des transports de Béjaïa». Quant à l’exploitation des lignes internes à la wilaya, elle se matérialisera vers la mi-juin. Confiée à l’entreprise Sogral (Société d’exploitation et de gestion de la gare routière d’Alger, dont le P-DG M.Moualef était de la délégation ministérielle, la nouvelle gare routière est située à proximité des Quatre-Chemins, à l’entrée de la ville de Béjaïa. Elle s’étale sur une superficie de 4 hectares. Elle se décline comme «l’une des plus belles gares à l’échelle national».
Un qualificatif réitéré encore hier par le ministre des Transports. Elle est spacieuse et offre de meilleures conditions et divers services aux voyageurs, dont la restauration, une banque, une poste etc. Tout y est pour accueillir les voyageurs dans des conditions dignes au niveau des salles d’embarquement.
L’administration et les services sont implantés à l’étage. La nouvelle gare routière de Béjaïa compte, à côté de celle de Sidi Bel Abbès, parmi les deux gares finalisées sur les 13 prévues au niveau national dans le cadre du programme présidentiel.
Source: L'Expression daté du 25 mai 2011



***2010***

Bejaia : 419 milliards de dinars pour la wilaya dans le cadre du quinquennat 2010-2014

C’est, sans conteste, le secteur des travaux publics qui se sera taillé la part du lion est-il noté avec, effectivement, 288,5 milliards de dinars qui lui sont alloués, soit 62% du montant global de l’enveloppe (419 milliards de dinars).
Cette quote-part substantielle concernera, dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 la réalisation de la pénétrante autoroutière (Bouira-Bejaia) de l’autoroute Est-Ouest ainsi que la modernisation de quelques 256 km de routes et autres travaux maritimes. Ce secteur est talonné par celui de l’habitat , doté d’une enveloppe de 59,5 milliards de dinars et ayant pour objectif la réalisation de 31500 logements dans le cadre, toujours, du quinquennal enclenché et en cours. Répartis comme suit : 16.000 logements ruraux,  9.500 logements sociaux et 6.000 autres logements participatifs. Un programme déjà lancé et en cours de réalisation, la wilaya ayant déjà réceptionné 2.000 logements ruraux distribués à leurs bénéficiaires ainsi que 2.000 autres logements sociaux «qui sont affectés en fonction des disponibilités foncières dégagées à travers la commune», précise-t-on au niveau du cabinet de la wilaya. L’on ajoute que «le programme de logements est appelé à être renforcé à mesure que les travaux avanceront et que seront dégagées des assiettes foncières». Onze projets d’alimentation en eau potable (AEP), douze projets d’assainissement, deux stations d’épuration des eaux usées, un barrage dans la région de Beni Ksila (côte ouest) ainsi que trois grands forages, tels sont les mégaprojets dont vient de bénéficier le secteur de l’hydraulique auquel sont affectés 23 milliards de Dinars. Sept autres secteurs ont également accès, chacun, à un budget «spécial quinquennal 2010-2014» propre. Il s’agit des secteurs de la santé (12 milliards de dinars), de l’éducation (8 milliards de dinars), de l’énergie (9,5 milliards de dinars), de l’enseignement supérieur (6,5 milliards de dinars), de l’agriculture (5,5 milliards de dinars), de la jeunesse et des sports (3 milliards de dinars), et celui de la justice ( 3 milliards de dinars). Dans le détail , le premier verra la réalisation d’un hôpital de 500 lits pour un CHU, de quatre polycliniques ainsi que l’aménagement et l’équipement de structures de la santé au niveau de la commune. Dix lycées, treize  collèges, 337 salles de classe, vingt - huit  internats, demi-pensions et cantines ainsi que vingt-neuf infrastructures sportives constitueront la cagnotte du second alors que le troisième (l’énergie) bénéficiera d’un programme de gaz de ville pour le raccordement de 50.000 foyers (ce qui portera le taux dans ce domaine à plus de 60% en 2014), sans compter le raccordement à l’électricité de 3410 foyers. Neuf mille places pédagogiques, 4500 lits et cent cinquante logements c’est pour l’université. Trois dispositifs qui sont le fonds de développement rural et mise en valeur des terres, le fonds national de développement des investissements agricoles et le fonds national de régulation de la production agricole constitueront le polygone de sustentation du développement du secteur de l’agriculture. Le sixième secteur enrichira ses infrastructures avec l’acquisition, notamment, de deux  salles omnisports d’une capacité de 500 places chacune ,de onze  maisons de jeunes, sept  complexes sportifs de proximité, huit  salles polyvalentes, quatre  auberges de jeunesse, seize  aires de jeux, cinq  piscines, deux terrains de football  et deux  camps de jeunes.  Une cour de justice et un tribunal administratif à Béjaia verront également le jour dans le cadre du quinquennal 2010-2014. Par ailleurs , pour un montant de  02 ,5 milliards de Dinars, il sera réalisé 20 projets pour la DGSN, et 12 autres au profit de la protection civile afin de renforcer la couverture sécuritaire de la wilaya de Bejaia. Le secteur de la formation professionnelle n’est pas en reste avec une enveloppe de 02,3 milliards de Dinars (objectif : 7 instituts (INSFP), 2 CFPA, 4 bibliothèques et 4 internats). La culture se verra « remettre » un musée archéologique régional, une salle de 6.000 places (Type Zénith), à Ireyyahen (Route Bejaia-Amizour), 1 bibliothèque principale, 1 institut régional de formation musicale , 18 sites culturels restaurés et un nouveau siège pour la direction de la culture. Le secteur de la communication a bénéficié, quant à lui,  de 1,1 milliard de dinars pour l’amélioration et l’extension de la couverture de la télévision et de la radio au niveau de la wilaya de Bejaia, la réalisation du réseau de TV numérique terrestre (TNT) et réseau de transmission FH. Ne pas omettre la réalisation de divers autres projets dans différents secteurs tels que le plan d’aménagement de la wilaya, le schéma directeur d’aménagement touristique, 2 plages d’échouage, 2 centres de l’artisanat, une pépinière d’entreprises, 2 marchés de gros couverts, la modernisation de l’infrastructure postale ainsi que des infrastructures liées aux secteurs de la solidarité nationale, des moudjahidine et des affaires religieuses. Il convient enfin de noter que l’enveloppe financière des projets du secteur des transports et des PCD viendront en complément des 419 milliards de dinars. Le secteur des transports a, en effet  bénéficié d’importants projets (téléférique, tramway, dédoublement et électrification de la voie ferrée entre Bejaia et Beni Mansour, l’extension de l’aérogare de l’aéroport Abane Ramdane ainsi que la réalisation de plusieurs gares routières…).
Source: El Moudjahid daté du 19 septembre 2010



***2009***

De nouveaux investissements pour l'aéroport de Béjaïa

Extension de l'aérogare et de la piste d'atterrissage, séparation du trafic domestique et international, nouvelle zone d'accueil… sont autant de travaux qui seront lancés pour multiplier et améliorer les prestations de cette structure.
Avec les améliorations apportées à tous les niveaux, l'aéroport Abane-Ramdane de Béjaïa est en passe d'acquérir une autre dimension. Extensions, améliorations continues des prestations et flux de voyageurs en augmentation distinguent désormais cette structure. L'aéroport Abane-Ramdane va bénéficier, avance-t-on, d'un nouvel investissement visant à la fois l'agrandissement de sa piste d'atterrissage et l'extension de son aérogare. La piste, qui a déjà subi en 2007 une rénovation intégrale sur une distance de 2 400 mètres, va pouvoir être ainsi étendue à 3 000 mètres. Quant à l'aérogare, qui a fait également en 2007 l'objet d'un “remodelage”, une nouvelle zone d'accueil de sorte à séparer les espaces arrivées et sorties, mais également le trafic international du trafic domestique est projetée. Nul doute qu'avec cette nouvelle extension, l'aéroport de Béjaïa doublera inéluctablement ses capacités, au grand bonheur des voyageurs venant de nombreuses régions du pays.
À ce propos d'ailleurs, le directeur de l'aéroport de Béjaïa, M. Kerrouche, dira à propos des performances réalisées durant cette année qui tire à sa fin : “En 2008, notre aéroport a accueilli 205 312 passagers. Pour cette année 2009, notre bilan au mois d'octobre seulement est de 190 000 passagers, mais à la fin décembre, nous aurons environ 230 000. Outre les prestations, cette évolution résulte de la réduction des tarifs appliqués mais aussi de l'ouverture de nouvelles lignes, à l'image de celle d'Oran.” M. Kerrouche évoquera aussi l'acquisition renouvelée par structure d'un matériel sophistiqué, comme il a également mis en avant l'extension de l'aéroport Abane-Ramdane. “L'étude et la concrétisation sur le terrain sont en bonne voie”, conclut-il. Pour rappel, le ministre des Travaux publics, Ghoul, a mis l'accent sur cette extension de l'aéroport de Béjaïa et ce, en marge d'une visite marathon effectuée le lundi 9 novembre 2009 dans la capitale des Hammadites.
Abordant le brûlant dossier de l'heure, à savoir la grippe porcine, M. Kerrouche estime que le dispositif mis en place au sein de sa structure pour lutter contre cette grippe est efficace, précisant également que “la vigilance a été de mise aussi durant l'arrivée de nos hadjis”.
À noter enfin que cet aéroport a été baptisé Abane-Ramdane par décret présidentiel en 1999. Il a été inauguré en 1982 en vols nationaux et en 1993 en vols internationaux.
Source: Liberté daté du 8 décembre 2009 

Algérie: Agrandissement prochain de l'aéroport de Bejaia

L'aéroport "Abane Ramdane-Soummam" de Bejaia va bénéficier d'un nouvel investissement visant à la fois l'agrandissement de sa piste d'atterrissage et l'extension de son aérogare, a-t-on appris de la Direction des travaux publics (DTP).
Au préalable, il sera recouru à une étude technico-physique notamment pour l'agrandissement de la piste, qui va nécessiter une "approche sophistiquée" dés lors où l'extension va se faire vers le côté de la mer, exigeant pour se faire une "technologie de pointe", a indiqué la même source.
La piste qui a déjà subi en 2007, une rénovation intégrale sur une distance de 2400 mètres, va pouvoir être ainsi étendue à 3.000 mètres avec cette particularité qu'une de ses extrémités et tout la POR (piste occasionnellement roulable), soient gagnées sur la mer.
"D'où l'impératif de recourir à un bureau d'étude international spécialisé" a souligné la même source, assurant que cette "option en off-shore sera une première en Algérie".
Quant à l'aérogare, qui a fait également en 2007 l'objet d'un profond lifting, il est question de lui rajouter une nouvelle zone d'accueil de sorte a séparer les espaces arrivées et sorties, mais également, le trafic international du trafic domestique.
Avec la réalisation de ces nouvelles structures, l'aéroport qui traite, bon an mal an, quelque 100.000 passagers dont 60 % à l'international, entend doubler ses capacités d'accueil et constituer une alternative de voyage pour un grand nombre de voyageurs issus des wilayas limitrophes, notamment Jijel, Bouira et Tizi-Ouzou.
Source: La Tribune daté du 23 novembre 2009

***2008***
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***2007***


L’aéroport de Béjaïa reprend du service

L’aéroport Soummam - Abane Ramdane de Béjaïa a rouvert ses portes dimanche, en recevant son premier vol depuis 9 mois où il a été fermé pour travaux de réfection.
Le B737 d’Air Algérie s’est posé sur le nouveau tarmac dans la matinée de dimanche, en provenance d’Alger, pour reprendre les airs à destination de Paris. D’autres vols de la compagnie française Aigle Azur ont aussi inauguré le nouveau programme de vols qui est appelé à augmenter.
L’aéroport a ainsi repris ses activités après un vol d’homologation qui a eu lieu une semaine plus tôt sur une piste d’atterrissage totalement retapée mais restée dans ses 2400 m. Son extension sur la mer avec une longueur supplémentaire de 600 m ne sera pas pour cette fois-ci. Tout comme le décret de re-classification en un aéroport international de catégorie B, proposé officiellement à la signature, non encore promulgué. « Administrativement, tout est fait. Il s’agit d’un décret de re-classification qui concerne un ensemble d’aéroports », nous explique le directeur des transports de la wilaya, M. Amirouche. « Nous n’avons pas été destinataires de ce décret, mais l’aéroport est international du moment qu’il assure des vols vers l’étranger.
L’essentiel pour nous est dans les conditions d’accueil que nous assurons pour satisfaire les passagers », nous répond M. Kerrouche, le premier responsable de l’aéroport de Béjaïa, rouvert avec un meilleur confort et un cadre agréable qu’offrent les nouveaux équipements dont des scanners, le matériel de téléaffichage et informatique, l’extension de l’aérogare désormais capable de contenir jusqu’à 1000 passagers... Prévue pour 6 mois à partir de juin 2006, la fermeture de cet aéroport a été différée à octobre pour l’éloigner de la période d’été, sous la pression des élus de l’APW. Elle a finalement duré 9 mois pour une réouverture qui a, tout de même, satisfait les nombreux voyageurs, contents de pouvoir rallier directement Béjaïa par voie aérienne.
Source: El Watan du 26 juin 2007

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